Le 26 février dernier, deux bus de transport scolaires passent à Majicavo Lamir. D’un coup, leurs vitres volent en éclat, des pierres sont lancés depuis extérieur. Un bande de jeunes vise délibérément ces deux véhicules qui viennent de Mamoudzou, uniquement dans le cadre de rixes inter-villages, « nous avions des comptes à régler », pense se justifier un jeune, lors de son interpellation.
« Des comptes pas avec les principales victimes que sont le chauffeur, la compagnie de bus ni ses occupants », résume le président Sabatier, en regrettant que l’auteur des faits ne soit pas présent. Il n’y aura heureusement des dégâts matériel, « mais les pierres auraient aussi pu toucher la tête des passagers », relève le procureur Joël Garrigue.
Prix Nobel de la bêtise
Il évoque des faits « stupidement simples », mais commis avec la réflexion de vouloir nuire, « stupide, car ce jeune n’avait encore jamais fait parler de lui. Il pourrait avoir le prix Nobel de la bêtise. Il regrettait l’absence du prévenu à la barre, « il aurait pu s’expliquer sur ces actes », et j’aurais demandé un travail d’intérêt général, pourquoi pas au profit d’une société de transport public. »
Malgré l’absence de casier judiciaire, le procureur, sans doute lassé par ces phénomènes récurrent de bandes, demandait 6 mois de prison ferme.
C’est le sursis qui sera décidé, 9mois, avec mise à l’épreuve pendant deux ans, et obligation d’indemniser la société à hauteur de 6.000 euros.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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