Une commission administrative paritaire départementale (CAPD), une structure consultative de l’Education nationale chargée des questions de gestion des instituteurs et des professeurs des écoles, s’est réunie hier, le 1er juillet à Mamoudzou. Ce fut l’occasion pour le SNUipp de relever et de dénoncer un grand nombre de situations.
Ainsi, pour «la 2e année consécutive», il souligne des «retards importants sur les opérations de gestion des personnels». Selon le syndicat, alors que les affectations des enseignants contractuels sont «presque terminées dans le second degré», celles concernant les instituteurs contractuels du 1er degré n’auraient pas encore commencé. «Pourtant, il y a moins de contractuels dans le 1er degré…» relève perfidement le SNUipp qui critique l’action «des responsables et des décideurs».
Le syndicat pointe également la méthode choisie pour supprimer les suppléments familiaux de traitement (SFT), de même que celle qui prévaudrait pour traiter les différentes demandes des enseignants. L’organisation syndicale réclame «la mise en place de critères objectifs et des barèmes» pour assurer un suivi équitable des dossiers de chacun et lever le doute sur d’éventuels favoritismes.
Autres sujets de mécontentement, les dysfonctionnements concernant les congés bonifiés («On se demande vraiment si l’objectif du vice-rectorat n’est pas de décourager ses agents à demander de bénéficier de leur droit», affirme le syndicat), et le dispositif des «îlots de formation», «très contesté par les professionnels de part son inefficacité», selon que le SNUipp.
Le syndicat parle également de «l’éviction lente mais continue des collègues locaux des postes de responsabilité ou de direction d’école» et continue de revendiquer «la reprise en compte de l’ancienneté générale de service des anciens instituteurs de la collectivité».
Au final, le syndicat appelle d’ores-et-déjà les enseignants du 1er degré à se mettre en grève à partir du 13 septembre. En plus de toutes ces questions, une ultime revendication portera sur l’impossibilité pour les IFPERM (Instituteurs de la fonction publique d’état recrutés à Mayotte), de participer au mouvement interdépartemental, pour cause de statut particulier.
Alors que la question des nouveaux rythmes scolaires avait marqué les rentrées précédentes, le syndicat du 1er degré est déjà en ordre de bataille pour tenter de mobiliser au mois de septembre.
RR
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