L’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement parle d’une mission «d’une importance très grande du point de vue de l’intérêt national. On ne peut pas refuser d’apporter sa contribution à cette tâche», a-t-il fait valoir en évoquant la présidence de la Fondation pour l’islam de France, proposée par le chef de l’Etat. Il donnera sa réponse définitive à la rentrée.
François Hollande avait évoqué mardi soir le nom de l’ancien ministre, connu pour son attachement à la laïcité, pour la tête de cette fondation créée en 2005 mais paralysée par des dissensions internes.
«Il y a quatre millions de musulmans en France, pour la plupart Français, il faut qu’ils soient citoyens avec les droits que cela comporte, notamment la liberté de culte, et aussi bien entendu les devoirs», a-t-il estimé.
La ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol a, elle, plaidé ce mercredi pour qu’une femme prenne la tête de cette fondation.
Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a estimé à la sortie du Conseil des ministres qu’«il y a besoin d’une personnalité qui puisse être un médiateur fort, à la fois ferme sur les grands principes de la laïcité, et ouvert, pour permettre à l’ensemble des cultes d’assurer leur exercice dans le cadre de la République».
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