Les magistrats de la chambre de l’instruction se penchaient hier mardi sur une affaire de proxénétisme. La femme mise en cause est soupçonnée d’avoir organisé les voyages et les entrées illégales à Mayotte de jeunes femmes depuis Madagascar à bord d’un voilier… Mise en examen le 23 juin dernier, la principale suspecte, avait été placée sous bracelet électronique.
Mais depuis, cette mesure de surveillance a été levée pour être remplacée par un simple contrôle judiciaire, une décision qui n’était pas du goût du parquet qui a fait appel de cette décision. Mais lors de l’audience d’hier à la cour d’appel de Saint-Denis, les magistrats n’ont pas suivi le parquet et ont décidé d’en rester à la mesure de contrôle judiciaire classique.
Pour mémoire, le 6 mars 2015, la Police aux frontières se lançait dans une enquête pour démanteler un réseau qui organisait des séjours irréguliers de prostituées malgaches. Les jeunes femmes offraient leur service à Mayotte pour 50 à 100 euros. La principale protagoniste présumée, âgée de 35 ans et sans profession, semblait utiliser le voilier de son beau-frère pour planifier les traversées.
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