Les enseignants de la section d’enseignement professionnel de Chirongui ont débrayé une heure hier mercredi, pour alerter sur «les conditions d’accueil déplorables au sein de l’établissement».
Dans un communiqué diffusé ce soir, les enseignants dénoncent une «situation exceptionnelle dans le sud de l’île, liée aux difficultés d’approvisionnement en eau», avec une forte dégradation des conditions d’hygiène et de sécurité.
«L’état des sanitaires n’est pas sans conséquence sur les problèmes d’hygiène et de santé des jeunes (pathologies induites, risques de transmission bactériologique, atteinte au bien-être des personnes…). La question des sanitaires concerne en effet la santé et la sécurité des élèves comme des personnels, mais aussi les règles de vie collective des citoyens dans des lieux publics.
Seulement deux toilettes sont ouvertes, dans un état de saleté affligeant, sans papier ni savon, des fermetures de portes cassées et avec des odeurs indignes d’un établissement accueillant du public», indiquent les enseignants.
Problèmes de surveillance, de nettoyage, bâtiments vétuste et hors norme… «Les personnels enseignants ont voulu dire ‘stop’». Si cette action était temporaire, les enseignants préviennent qu’un mouvement plus large pourrait débuter «si rien n’est fait».
La CGT éduc’action demande au vice-rectorat d’entendre cette colère… et de ne pas se limiter à la livraison d’une cuve d’eau mais «d’avoir pour objectif la mise en place d’un environnement scolaire favorable à la santé».
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