Salim Nahouda, en sa qualité de président du Conseil de la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte (CSSM), demande un rendez-vous à la direction de l’AGIRC-ARRCO, la caisse de retraite complémentaire nationale des salariés et des cadres.
Evoquant une «discrimination» des salariés de Mayotte face aux retards pris dans la mise en place du système dans notre département, Salim Nahouda estime que la situation «n’a que trop duré». Pour lui, cette absence de retraites complémentaires est une des cause des tensions sociales dans notre département depuis fin 2015.
Et de fait, depuis 2011, tous les textes sur l’évolution de la sécurité sociale à Mayotte dans le cadre de la départementalisation prévoient la mise en place à Mayotte de la retraite complémentaire. La mesure a même, une nouvelle fois, été confirmée par la loi Egalité réelle du 28 février.
Le président du Conseil de la CSSM rappelle aussi que «les partenaires sociaux de Mayotte, après des jours des négociations sont parvenus à un accord enregistré à la DIECCTE le 7 octobre 2013». Ils ont même tenu compte du fait que la création de structures Agirc et Arrco dans le département ne pouvait pas être actée pour cause d’économies. Ils ont ainsi proposé que la CSSM devienne gestionnaire du régime complémentaire de retraite chez nous.
Malgré tout cela, depuis 2013, les partenaires sociaux de Mayotte attendent la mise en œuvre de discussions pour transposer le dispositif en l’adaptant.
Salim Nahouda réclame donc cet entretien pour la semaine prochaine, dans les locaux de l’Agirc-Arrco à Paris, pour enfin tenter de faire avancer le dossier.
RR
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