Il l’avait déjà annoncé, le Président du Conseil de la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte, Salim Nahouda, monte au créneau sur le dossier de la retraite complémentaire à Mayotte.
Il demande aujourd’hui une “accélération du calendrier de mise en place de la retraite pour les salariés de droit privé de Mayotte.” Dans un communiqué il rappelle l’immobilisme du dossier de l’AGIRC-ARRCO dans la mise en place de la retraite complémentaire à Mayotte qui “pèse fortement sur la population de Mayotte et sur le personnel de la CSSM, faisant courir un fort risque de dégradation du climat social sur l’île. Malgré l’accord interprofessionnel signé en 2013, force est de constater que la situation d’iniquité sociale n’a pas évolué sur ce dossier.”
C’est la raison pour laquelle, en 2015, le Conseil de la CSSM a pris la décision, à l’unanimité, de proposer que la gestion de la retraite complémentaire soit confiée à la CSSM par délégation de l’AGIRC-ARRCO pour les salariés de droit privé de Mayotte.
Comme nous l’indiquait hier, Djoumoi Djoumoy Ibrahima, lors de la commission commune de l’AGIRC-ARRCO du 16 mars 2017, le cas de Mayotte a été évoqué. Le Président du Conseil de la CSSM ainsi que deux Vice-présidentes (Naïla BOURA MCOLO et Laïni MOGNE MALI) seront reçus le 22 mars au siège de l’AGIRC-ARRCO à Paris pour une réunion d’urgence.
Le Président du Conseil de la CSSM émet le souhait d’entériner la mise en place de la retraite complémentaire avant juin 2017. Selon le secrétaire national de la CFE CGC, les partenaires sociaux mahorais doivent de leur côté fournir des pistes sur la montée en charge de l’intégration de cette retraite complémentaire.
Salim Nahouda indique que la réunion du 22 mars annonce d’autres rencontres entre les partenaires sociaux départementaux et nationaux, “pour une réponse rapide aux inquiétudes légitimes du personnel de la CSSM et de l’ensemble des salariés de droit privé de Mayotte.”
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