La semaine dernière, une délégation du SNUipp-FSU Mayotte a rencontré à Paris les équipes de campagne des quatre principaux candidats aux élections présidentielles.
L’organisation syndicale voulait attirer leur attention sur les problèmes de notre système éducatif, notamment, ceux que rencontrent les enseignants du premier degré à Mayotte. Dans un communiqué, le SNUipp explique leur avoir ses revendications: «transformation du vice-rectorat en un rectorat, constructions scolaires, enseignement prioritaire (REP+) dans tout le département, augmentation du taux d’indexation des salaires, indexation des retraites, reprise en compte de l’ancienneté générale de service des anciens instituteurs de la CDM et la titularisation des précaires».
«Même si nous pouvons nous satisfaire du fait que nos interlocuteurs ont été sensibles à nos revendications, nous regrettons qu’aucun n’ait pris des engagements clairs pour le système éducatif à Mayotte ni pour les enseignants du premier degré», indique le syndicat qui se demande si les relais locaux ont fait «le travail préalable de transmission d’informations».
Dans ces conditions, le SNUipp-FSU Mayotte «s’interdit naturellement toute consigne de vote. Toutefois, nous avons le devoir d’indiquer aux collègues du premier degré que des candidats portent dans leur programme la suppression de l’indexation des salaires, celle de milliers de postes de fonctionnaires… Il ne faudrait quand même pas se tirer une balle dans le pied!» conclut le communiqué.
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