La République en marche a publié, ce mercredi 17 mai, la liste intégrale de ses candidats pour les élections législatives de juin. Le mouvement d’Emmanuel Macron présentera 522 candidatures.
Il choisit ainsi de ne pas être présent dans 55 circonscriptions, soit face à des candidats de gauche (comme l’ancien Premier ministre Manuel Valls, ou les anciens ministres Stéphane Le Foll, Myriam El Khomri, Marisol Touraine et Ericka Bareigts à La Réunion et Annick Girardin à Saint-Pierre et Miquelon), soit face à des candidats de droite (comme Bruno Le Maire, Franck Riester ou Benoist Apparu)… soit, plus rarement, faute de candidat, comme dans les 3 territoires du Pacifique et à Mayotte.
Chez nous, La République en marche a choisi de n’investir aucun candidat après de longs débats et de nombreux rebondissements.
Sarah Mouhoussoune choisit le CESE
Le mouvement tenait en effet à une stricte parité, nos deux circonscriptions devant se partager entre un homme et une femme. Problème: La République en marche n’a enregistré aucune candidature féminine capable d’incarner le mouvement. Et Sarah Mouhoussoune pressentie dans le sud n’a pas déposé de demande. «En temps que responsable du comité En Marche, les équipes parisiennes m’ont vraiment mis la pression pour je sois candidate, mais dès le départ j’avais été très claire. Je ne souhaitais pas me présenter. Depuis peu, j’ai un mandat au Conseil économique, social et environnemental pour lequel je travaille et j’apprends beaucoup. Et les gens ne comprendraient pas que je courre d’un mandat à l’autre. Ce n’est pas le sens de mon engagement», explique Sarah Mouhoussoune.
Quant à la 1ère circonscription, elle a perdu il y a quelques jours son candidat pressenti, en la personne du maire de Mtsamboro. Soutien d’Emmanuel Macron, Harouna Colo a officialisé son renoncement dans un communiqué de presse publié ce mercredi. Outre sa volonté de se consacrer à sa mairie, il se retrouvait dans une situation inconfortable, avec deux de ses conseillers municipaux devenus suppléants d’autres candidats, Bacar Ali Boto et Daniel Zaïdani.
Soutien à Jacques Martial Henry
Aucun autre candidature crédible ne se présentant et rassemblant les critères portés par Emmanuel Macron, en particulier ceux de probité et d’absence de démêlés judiciaires, La République en marche a préféré ne pas investir de candidats dans le département.
En revanche, le mouvement apporte son soutien, sans l’investir, à la candidature de Jacques Martial Henry dans la 2e circonscription.
La liste intégrale de ces investitures comprend 261 candidatures féminines et 261 masculines. Selon le mouvement, elle remplit «l’objectif de plus de 50 % de candidats issus de la société civile tout comme celui d’investir des candidates dans plus de 50 % des circonscriptions gagnables».
Voici la liste des candidats en Outre-mer :
La Réunion : Carine Garcia (3), Anaïs Patel (4), Léopoldine Settama-Vidon (5) et Monique Orphé (6) qui a par conséquence perdu son investiture socialiste. Pour information, Thierry Robert, un temps investi, n’en finit plus d’accumuler les problèmes. Depuis hier, ses indemnités parlementaires sont saisies pour apurer une dette de 229.000 euros, qui correspond à une amende à laquelle il a été condamné dans une affaire immobilière.
Guadeloupe : Olivier Serva (1), Diana Perran (2).
Martinique : Chantal Maignant (1), Max Orville (3).
Saint-Martin/Saint-Barthélémy : Ines Bouchaut Choisy.
RR
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