Ce ne sont pas des consignes de vote auprès de ses adhérents, mais plutôt une piqûre de rappel aux candidats aux législatives que délivre le Medef Mayotte. Qui tournent autour de leur position sur la mise en place d'”une zone franche fiscale et sociale pour une durée de 10 ans sur tout le territoire et toutes activités confondues”. Thierry Galarme son président rappelle les positions:
“On se souvient que le Président Macron alors candidat s’était prononcé en faveur de de cette zone franche (comme l’avait fait avant lui le candidat Alain Juppé). Nos 4 courriers aux 4 candidats leur demandent de clarifier leur position en partant du constat qu’aujourd’hui :
– dans la circonscription 1 : Ramlati ALI annonçait une zone franche dans sa profession de foi limitée à Petite Terre, le Nord et le Centre. Nous lui demandons d’y intégrer Kaweni et au delà tout le territoire. Tandis qu’ El had CHAKRINA est resté très flou sur ce sujet.
– dans la circonscription 2 : Mansour KAMARDINE président du Comité de Soutien à Alain Juppé (père des zones franches en métropole et qui s’est déclaré favorable à la zone franche à Mayotte sur le format proposé par le MEDEF ) serait nous semble t’il favorable à cette mesure et nous lui demandons de nous le confirmer . Tandis qu’ Ibrahim BOINAHERY s’il ne s’est pas encore exprimé sur ce sujet, il pourra le faire en réponse à ce courrier.
Nous avons besoin que nos futurs députés au de la des obédiences politiques parlent d’une seule voix pour Mayotte et dans le domaine économique pour la défense de la zone franche sociale et fiscale.
Pour Mayotte en 2018, ce sera la zone franche ou la mort de l’économie de notre ile : En homme optimiste je veux croire en la réalisation de la zone franche”.
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux.
Les élections...
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