Deux maladies bien connues chez nous et dans toutes les zones tropicales se banalisent en métropole. L’actualité santé de cette semaine est venue le confirmer.
Un cas de chikungunya, contracté en France, a été confirmé dans le Var, un département du sud-est de la métropole. Il s’agit bien d’un cas «autochtone», la personne ayant été infectée sur place, sans avoir voyagé dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes. La nouvelle est suffisamment rare pour être soulignée.
En conséquence, le département du Var est désormais placé en niveau 2 du plan de lutte contre le moustique tigre qui véhicule la maladie. Des opérations de démoustication ont été menées à proximité du domicile de la personne atteinte ainsi que de son lieu de travail, dans les Alpes-Maritimes.
Dans le même temps, du côté Toulouse, à Blagnac exactement (Haute-Garonne), c’est un cas de dengue qui a été recensé. Si le cas est importé (le patient a contracté la maladie en voyage), là aussi, des opérations de démoustication ont eu lieu dans les alentours du foyer de la personne infectée pour éviter une prolifération de la maladie et du moustique tigre.
La présence de ces maladies en métropole est de moins en moins étonnante. Depuis le début des années 2000, des cas de dengue, de chikungunya et maintenant de zika ont été diagnostiqués. Mais dans l’écrasante majorité des cas, il s’agit de cas importés, comme celui de Blagnac. Les cas autochtones restent rarissimes.
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