«Le développement économique et social de Mayotte ne peut plus être mis à mal par le blocage d’une seule entreprise». Le député Mansour Kamardine qui en avait alerté le gouvernement au plus fort du conflit social à Total, appelle aujourd’hui «à l’organisation d’une réunion des acteurs institutionnels et des corps intermédiaires, en présence d’Annick Girardin, la ministre des Outre-mer, lors de sa venue à Mayotte, la semaine prochaine, pour trouver des solutions pérennes».
Dans un communiqué, s’il se félicite de l’accord trouvé pour sortir de la grève, il relève que la solution trouvée n’est que provisoire. «Nous devons donc, avec l’ensemble des acteurs, nous mobiliser pour qu’une solution durable réponde à la récurrence des blocages qui paralysent Mayotte et affectent ses potentialités de développement économique et social.
En ce qui concerne la distribution de produits pétroliers – d’autres secteurs comme le transport aérien présentent les mêmes caractéristiques – le blocage d’une seule et unique structure suffit à paralyser l’économie et la grande majorité des services essentiels à la population. Ce n’est plus acceptable.
Aussi, nous devons, dans les plus brefs délais, examiner les termes du protocole d’accord du 1er octobre 2003 encadrant la privatisation des activités d’importation, de stockage et de distribution de produits pétroliers à Mayotte, en particulier, le respect par les filiales du groupe TOTAL des engagements concernant l’ouverture de la distribution à des partenaires privés.
C’est pourquoi, j’appelle à l’organisation d’une réunion des principaux responsables (Etat, corps intermédiaires, collectivités territoriales, chambres consulaires, CESEM…), en présence d’Annick GIRARDIN, Ministre des Outre-mer, à l’occasion de sa venue la semaine prochaine à Mayotte, afin d’envisager les voies de résolution pérenne aux situations potentielles de blocage (produits pétroliers et autres secteurs) qui entravent le développement économique et social du 101ième département français», conclut-il.
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