Dans un communiqué, la CGT Educ’action exprime sa “solidarité” avec le personnel de deux lycées de Mayotte, de Kahani et du Nord, qui exercent, légitimement, leur droit de retrait, “en lien avec le climat de violences scolaires auquel ils sont quotidiennement confrontés”.
La CGT Éduc’action Mayotte met l’accent sur un climat scolaire qui “se dégrade rapidement”, “les incidents graves se multiplient et malgré leur dévouement, les équipes manquent cruellement de moyens pour faire face”.
Appelant le vice-rectorat à réagir, la CGT Éduc’action Mayotte continue de “revendiquer un choc d’investissement public permettant de faire baisser les effectifs ahurissants des établissements de Mayotte et de recruter en nombre des personnels éducatifs formés. Nous ne cesserons de le dire, au-delà des mesures sécuritaires de court-terme, la solution durable se trouve dans l’éducation.”
Le syndicat évoque des collègues “et avant tout leurs élèves” en danger, “mais ce sont aussi des lanceurs d’alerte”. La CGT Éduc’action salue et soutient leur combat contre la violence et pour l’éducation, et accuse le vice-rectorat d’être “déconnecté de la réalité”, et qui n’a “jusqu’à présent pas été en capacité d’apporter de solutions concrètes permettant d’envisager une amélioration de la situation, une mobilisation de tous les personnels de Mayotte est donc nécessaire pour que l’Etat prenne enfin la mesure des besoins”. “C’est pourquoi la CGT Éduc’action Mayotte invite* tous les personnels de l’ensemble des établissements à se saisir sans plus attendre du sujet afin de jeter les bases d’une mobilisation globale et unitaire permettant de faire bouger les lignes”.
Rappelons que le vice-rectorat a proposé des mesures, notamment de sécurisation du hub de Kahani qui pose problème. Mais le personnel appelle à des mesures d’urgence.
* cgt.mayotte@gmail.com / 0639 94 05 98 / www.cgteducactionmayotte.com
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