L’Union populaire républicaine (UPR) fait part de sa plus vive préoccupation concernant les troubles civils en cours dans le département de Mayotte, qui menacent de plonger l’île dans le chaos.
Le parti de François Asselineau évoque une situation “qui s’est détériorée mois après mois, avec une augmentation croissante du chômage, de la criminalité, et de l’immigration clandestine, amène à une explosion de colère de la part des Mahorais, qui ne permet plus la tenue sereine et l’organisation matérielle du scrutin prévu dimanche prochain.”
“La plupart des axes de circulation sont barrés, empêchant l’acheminement de la propagande électorale des candidats. En outre, le candidat de l’UPR, Alexandre Alçuyet, n’a pas encore pu utiliser tout son temps de parole.
Il est à craindre que ni les électeurs, ni les scrutateurs, ni les assesseurs ne pourront se rendre dans les bureaux de vote.
Dans les conditions actuelles, l’UPR estime qu’il est du devoir du gouvernement de prendre acte de cette situation désastreuse et intenable, et d’en tirer les conséquences, en décalant la tenue du scrutin de quelques semaines, le temps que l’ordre soit rétabli sur l’île.
À défaut, la tenue de cette élection législative pourrait être à nouveau invalidée par le Conseil constitutionnel.”
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