29.9 C
Dzaoudzi
samedi 23 novembre 2024
AccueilEducationManifestation contre la fiscalisation : tout est possible

Manifestation contre la fiscalisation : tout est possible

La volte face du ministre des Outremers face à la grogne des fonctionnaires n’est pas encline à asseoir l’autorité de l’Etat. Un déficit de négociation qui laisse la place à toutes les revendications.

Thierry Wuillez (SNES) remet le tract de revendications de l'intersyndicale au minstre
Thierry Wuillez (SNES) remettait le tract de revendications de l’intersyndicale au ministre il y a dix jours

Le gouvernement Ayrault vient de revenir une nouvelle fois sur ses annonces : le ministre Victorin Lurel a indiqué mardi soir que les Indemnités d’Eloignement (IE) des fonctionnaires ne seraient finalement pas rétroactivement imposables sur l’année 2013 (voir article). Loin de calmer les esprits, cette annonce les a, au contraire, échauffés.

« Nous continuons à durcir notre mouvement en demandant un moratoire sur la fiscalisation de tous les agents affectés avant 2014, et ce, jusqu’à leur départ » indiquait Thierry Wuilliez, co-secrétaire général du SNES FSU, sur la même longueur d’onde que les magistrats grévistes.

Parmi les enseignants, largement majoritaires dans le mouvement des fonctionnaires, ceux qui se disent les moins réceptifs à la grogne générale en conviennent : « on ne change pas les règles du jeu en cours de route ». Ils estiment néanmoins que leur sort n’est pas si mauvais, à une époque où les vagues de licenciement se comptent par centaine en métropole.

Mais la tendance est actuellement à l’abdication devant la revendication. On l’a vu avec l’affaire Léonarda et l’écotaxe : la rue gouverne. Le risque est grand de voir alors le mouvement s’amplifier. Une pancarte reflétait le malaise, qui disait « non à la dictature, oui à la concertation ». C’est précisément ce que reproche l’Intersyndicale menée par les enseignants du second degré : « Nous nous scandalisons du fait qu’il n’y ait jamais eu de concertation ni même d’information des partenaires sociaux, alors même que ceux-ci étaient conviés par deux fois au Ministère de la Fonction Publique au printemps dernier ».

Plusieurs réunions touchant les ministères respectifs des agents grévistes doivent se tenir dès lundi… pour abdiquer ou discuter ?

Anne Perzo-Lafond

Anne Perzohttps://lejournaldemayotte.yt
Anne PERZO Le journal de Mayotte https://lejournaldemayotte.yt

Comments are closed.

RESTONS EN CONTACT

Inscrivez-vous à la lettre d'information du JDM afin de garder en oeil sur l'actualité mahoraise

L'actualité

AVIS DE CONSTITUTION AUTO SHOP 976

139522
  Par acte SSP du 14/09/2022, il a été constitué une SAS dénommée : AUTO SHOP 976 Siège social : 25 Rue Bahoni 97615 Pamandzi Capital :...
+26
°
C
+27°
+24°
Mamoudzou
Samedi, 04
Dimanche
+25° +24°
Lundi
+25° +24°
Mardi
+25° +24°
Mercredi
+25° +24°
Jeudi
+25° +24°
Vendredi
+25° +24°
Prévisions sur 7 jours
Campagne, politique, Mayotte

Tribune – De l’art du discours à la formule

139522
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs

Départementales Sada : remaniements en vue au conseil départemental

139522
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons

Départementales partielles : Soula S. Souffou et Mariame S. Kalame élus avec 52,26% des voix

139522
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
Comores, Azali Assoumani

Comores : un ténor de l’opposition appelle à une désescalade politique

139522
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Départementale, Sada, Mayotte

Départementales partielles à Sada : Saïd Souffou-Mariam Kalame en tête

139522
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux. Les élections...