L’enquête aura été rondement menée sur l’agression d’un jeune de Chirongui. La population avait déjà fait la paix avec le village originaire des présumés auteurs des faits.
La population de Chirongui bloquait le 18 novembre tous les accès au village en signe de ras-le-bol : Hugo, un jeune du village avait été violemment agressé deux jours avant par une bande originaire du village voisin de Poroani. On avait craint un moment que cela ne dégénère en guerre de villages comme cela est trop souvent le cas entre Passamainty et Mamoudzou ou d’autres guéguerres imbéciles de quartiers. L’intelligence des jeunes et bacocos (vieux) du village, menés par une Roukia Lahadji, maire déterminée, aura apaisé les esprits.
La gendarmerie menait pendant ce temps une enquête qu’il fallait rapide : le dimanche matin, « à 5h30, les gendarmes de la brigade de Mzouazia interpellent un premier individu auteur présumé des coups » retrace les gendarmes, et à 10h le conducteur de la voiture utilisée pour l’agression est identifié. Ils sont tous deux placés en détention provisoire à la maison d’arrêt de Majicavo.
Sept autres individus seront identifiés et sont interpellés lundi 2 décembre et placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Grande-Terre. Trois mineurs sont laissés libres, alors que « les quatre autres individus impliqués dans les faits [ont été] présentés le mardi 3 décembre en cours d’après-midi aux magistrats du parquet ».
Seize militaires de la gendarmerie ont été engagés dans cette opération.
Anne P-L.
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