Le tribunal s’était donné une semaine pour délibérer sur l’affaire des foires commerciales installées aux abords du marché couvert de Mamoudzou, en avril et juillet 2011.
Comme nous l’écrivions la semaine dernière, trois personnes comparaissaient. On leur reprochait d’avoir utilisé leur fonction d’élu à la Chambre de Commerce et d’industrie (CCI) pour louer des emplacements de stands aux commerçants du marché.
Amina Soidri Dini, Ansoir Abdou et Moussilimou Bouhari Payet (actuellement président de la CAPAM, la Chambre d’Agriculture) s’étaient présentés à l’audience pour s’expliquer. Et la justice leur a donné raison.
Le tribunal a considéré que les accusations n’étaient étayées par aucune constatation. Et comme la CCI n’a pu se prévaloir du moindre préjudice, les trois prévenus ont été relaxés des charges qui pesaient contre eux.
L’audience correctionnelle de cette affaire avait été particulièrement longue. Pas moins de trois heures et demi de débat avait été nécessaires pour démêler les tenants et les aboutissants de ce dossier qui se déroulait sur fond de lutte de pouvoir au sein de la CCI.
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