24.9 C
Dzaoudzi
vendredi 22 novembre 2024
AccueilEconomieLogement social : la défiscalisation sur le banc des accusés

Logement social : la défiscalisation sur le banc des accusés

La défiscalisation est une mesure simple mais dont l’efficacité est à revoir, du moins sur le parc de logements social, c’est ce que dénonce la Cour des Comptes. Le gouvernement se défend.

Des besoins immenses à Mayotte
Des besoins immenses à Mayotte

Réduire la facture d’impôt, tout le monde en rêve. Des dispositifs existent, la défiscalisation en est un. Elle permet à un particulier d’être exonéré d’impôt sur un investissement dans une entreprise ou sur la construction de logements sociaux outre-mer. Par exemple, pour l’achat d’un appartement de 150.000 € dans le cadre de la loi Duflot Outre-mer, la défiscalisation sera de 29%, soit une économie d’impôt de 4.833  € par an sur les 9 ans de l’opération. Une perte de recettes pour l’Etat, mais une garantie que des logements sociaux soient livrés aux populations défavorisées d’outre-mer.

Mais la Cour des comptes est là pour faire des comptes… et elle note que si l’effort de l’Etat s’est accru de 30% entre 2011 et 2012, «le nombre de logements locatifs sociaux financés en 2012 ne progresse plus par rapport à 2011». Trop coûteux et pas efficace, la Cour invite donc l’Etat à supprimer ce dispositif. Une recommandation qui revient sur le tapis chaque année, et qui prouve qu’il doit être repensé.

C’est d’ailleurs ce qu’a fait le gouvernement en le substituant à un système de crédit d’impôt qui doit entrer en vigueur au 2ème semestre 2014. C’est la position que défend en tout cas le gouvernement dans un courrier destiné à la Cour, daté du 10 mars, transmis par le ministère des Outre-mer, où il rajoute, en élargissant la période pour souligner qu’«entre 2009 et 2012, le soutien de l’Etat a permis d’apporter une réponse déterminante à la pénurie de logements sociaux dans les outre-mer, dont le rythme de production est passé de 4.814 à 7.386 en l’espace de trois ans, soit une augmentation de 53%».

A Mayotte, 535 logements sociaux ont été financés en accession à la propriété et 479 en locatifs depuis 2008. Peu ont été livrés, en raison de spécificités locales, comme le foncier ou l’absence d’allocation logement à caractère social.

Anne Perzo-Lafond

Anne Perzohttps://lejournaldemayotte.yt
Anne PERZO Le journal de Mayotte https://lejournaldemayotte.yt

Comments are closed.

RESTONS EN CONTACT

Inscrivez-vous à la lettre d'information du JDM afin de garder en oeil sur l'actualité mahoraise

L'actualité

AVIS DE CONSTITUTION AUTO SHOP 976

139521
  Par acte SSP du 14/09/2022, il a été constitué une SAS dénommée : AUTO SHOP 976 Siège social : 25 Rue Bahoni 97615 Pamandzi Capital :...
+26
°
C
+27°
+24°
Mamoudzou
Samedi, 04
Dimanche
+25° +24°
Lundi
+25° +24°
Mardi
+25° +24°
Mercredi
+25° +24°
Jeudi
+25° +24°
Vendredi
+25° +24°
Prévisions sur 7 jours
Campagne, politique, Mayotte

Tribune – De l’art du discours à la formule

139521
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs

Départementales Sada : remaniements en vue au conseil départemental

139521
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons

Départementales partielles : Soula S. Souffou et Mariame S. Kalame élus avec 52,26% des voix

139521
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
Comores, Azali Assoumani

Comores : un ténor de l’opposition appelle à une désescalade politique

139521
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Départementale, Sada, Mayotte

Départementales partielles à Sada : Saïd Souffou-Mariam Kalame en tête

139521
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux. Les élections...