Le SAEM, un syndicat minoritaire des enseignants de Mayotte multiplie les rencontres parisiennes sur les congés bonifiés, les rythmes et les constructions scolaires. Il revient avec une bonne et une mauvaise nouvelle.
C’est non. Il n’y aura pas de dispositif transitoire des congés administratifs vers les congés bonifiés, une des principales revendications de Rivo, leader du syndicat SNUIpp.
Le syndicat autonome des enseignants de Mayotte (SAEM) de Maoulida Momed et la fédération autonome de l’éducation nationale ( FAEN) ont pris acte de la réponse négative lors de leur entretien au ministère de l’Education nationale la semaine dernière, «les ayants droit de l’éducation nationale doivent se prendre en charge à hauteur de 50%» sur leurs voyages correspondant aux congés admiratifs, «nous leur conseillons de renoncer à leur voyage cette année pour utiliser le congé bonifié dès qu’ils auront la prise en charge à 100% en 2019».
En revanche, la bonne nouvelle vient d’une réponse favorable à l’augmentation des fonds sociaux interministériels. Elle sera en tout cas «instruite auprès du ministère de la fonction publique». Ce sont des fonds de secours pour répondre à des situations financières d’urgence des agents de la fonction publique. «Nous sommes
la première organisation syndicale à avoir porté cette demande», se félicite Maoulida Momed.
Quand aux rythmes scolaires, pour lui, il n’y a pas de débat : «ils ont le mérite d’exister au moins dans certaines écoles et d’être accompagnés d’une aide financière de l’Etat.»
En ce qui concerne les constructions scolaires, les réponses qu’a obtenues le syndicaliste restent dans la lignée d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP) proposé par le préfet. Les prochaines semaines devraient apporter des précisions sur le fonctionnement du SMIAM qui en a encore la charge, puisque des élections viennent de s’y tenir.
Le SAEM et la FAEN seront reçus au ministère de la fonction publique le 20 mai 2013 sur les mêmes sujets.
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte
Comments are closed.