A l’occasion de la Journées mondiale des océans, chacun y va de sa petite participation. Un sondage révèle même que les Mahorais sont les plus nombreux à vouloir vivre prés de la mer…
Ils recouvrent 71% de la surface de la terre et contiennent 98% de ses ressources en eau. Ils rendent des services écologiques essentiels, comme la régulation du climat… eux, ce sont les océans.
Une préservation du milieu marin est urgente nous dit le Conseil Économique, Social et Environnemental qui a lancé ce dimanche 8 juin, journée Mondiale des Océans, un « appel de la Haute mer », qui a réuni personnalités et experts autour de l’enjeu de la gestion durable des océans.
Depuis le 9 juillet 2013 le CESE avait interpellé sur ce thème en rendant un avis intitulé « Quels moyens et quelle gouvernance pour une gestion durable des océans ? », axé sur le changement climatique mondial et la biodiversité. Un avis dont on nous dit qu’il sera « fondamental en tant que base de réflexion, lors de la prochaine Conférence sur le Climat qui se déroulera à Paris en 2015 ».
En partenariat avec l’Agence des aires marines protégées, Le Marin et Ouest France, l’institut IFOP a réalisé du 20 mai au 03 juin 2014, une nouvelle édition de l’enquête de l’Agence des aires marines protégées auprès des Français de métropole, des Antilles françaises, de Mayotte, de Nouvelle-Calédonie, et de Polynésie française sur leurs perceptions de l’état de santé de la mer.
Les attraits des Français pour la mer sont variés et concernent principalement la biodiversité marine, le patrimoine maritime culturel ou les sports et les loisirs nautiques.
Terre contre mer
« Dans l’ensemble, environ la moitié des personnes sondées déclarent préférer vivre en bord de mer. Les plus nombreux à affirmer cette préférence sont les habitants de Mayotte (65 %) », indique l’agence des Aires Marines Protégées. Ce qui semble normal sur une petite île de 374 km2 dont la plupart des habitants vit le long du littoral, précisément pour en tirer des ressources.
84 % des français de métropole considèrent que la mer est en mauvaise santé. Cette proportion est en augmentation par rapport à 2012. En Outre-mer, l’opinion de la population est moins négative : environ le tiers des habitants des territoires sondés jugent favorablement l’état de santé de la mer, cette proportion étant en augmentation par rapport à 2010.
Parmi les six menaces environnementales proposées, entre 40 % et 50 % des Français se déclarent préoccupés en premier lieu par les rejets en provenance de la terre. Après cette menace, les opinions diffèrent selon les territoires : en métropole, ce sont les dégazages provenant des navires qui inquiètent le plus, alors que les Français d’Outre-mer placent le réchauffement climatique en deuxième position. On sait qu’à Mayotte, l’absence d’assainissement dans certaines zones est le principal facteur polluant.
Mais pour parler de des océans et mers qui la bordent, la France qui organise des tables rondes et des séminaires, ne s’est plus dotée d’un ministère de la mer depuis 1988…
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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