Il faudra faire preuve d’imagination, mais aussi de concret pour l’emporter dans ce concours ouvert tous les ans aux ultramarins.
L’IFRECOR (Initiative française pour les récifs coralliens) organise depuis 2011 le concours de la Palme IFRECOR à destination des élus des collectivités d’Outre-mer. Ce concours a pour objectif de récompenser les actions et politiques exemplaires mises en œuvre pour la préservation et la gestion durable des récifs coralliens et de leurs écosystèmes associés (herbiers et mangroves).
Les écosystèmes coralliens participent à la préservation des littoraux. Véritables barrières naturelles, ils agissent comme des remparts contre les fortes houles océaniques et peuvent également atténuer l’impact des tsunamis. Si les récifs et mangroves ne jouaient pas ce rôle de protection des côtes, une grande partie des bâtiments et infrastructures construites en bordure de mer se verrait menacée par la houle.
Partant du principe que le maintien d’une bonne fonctionnalité écologique nécessite que des mesures de gestion durable soient prises, pour l’IFRECOR, « les élus des collectivités d’outre-mer peuvent faire la différence ».
C’est donc la 4ème année que ce concours est lancé. Organisé par le Comité français de l’UICN, il a pour objectif de valoriser les actions et politiques locales exemplaires mises en œuvre pour la préservation et la gestion durable des récifs coralliens et de leurs écosystèmes associés (herbiers et mangroves).
Il prend du relief cette année en se plaçant dans le cadre de la préparation de la 21ème Conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris-le Bourget en 2015.
Le maire de Mamoudzou lauréat 2012
Les élus d’Outre-mer peuvent déposer leur candidature jusqu’au 16 novembre 2014 dans l’une des deux catégories suivantes : “protection, valorisation et restauration” ou “sensibilisation et éducation”, en téléchargeant l’inscription sur le site www.ifrecor.com/concours-ifrecor.html.
Pour exemple l’année dernière, neuf candidatures étaient en compétition et c’est le projet de Ary Chalus, député-maire de Baie-Mahault en Guadeloupe, pour le projet « Koudmen Pour la mangrove » qui l’avait emporté sur un programme de restauration écologique de la mangrove aux abords de la Rivière Salée notamment avec la destruction de 12 cases de pêcheurs insalubres et l’évacuation de 125 tonnes de déchets.
Dans la seconde catégorie, « Education et sensibilisation », c’est Fabienne Couapel-sauret, vice-présidente de la région Réunion, qui a vu son projet de « Sentier sous-marin de l’ermitage à Saint-Paul » récompensé.
En 2012, c’est le maire de Mamoudzou, Abdourahamane Soilihi qui l’avait emporté dans cette catégorie avec « Connaître la mangrove pour mieux la protéger ensemble », programme éducatif de replantation auprès des jeunes et de leurs parents.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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