28.9 C
Dzaoudzi
vendredi 22 novembre 2024
AccueilFil infoMiss France: polémique sur la malédiction tahitienne et le «racisme envers l’Outre-mer»

Miss France: polémique sur la malédiction tahitienne et le «racisme envers l’Outre-mer»

La Miss Tahiti est arrivée samedi à la deuxième place du concours Miss France pour la troisième année consécutive, une malédiction qui a fait beaucoup réagir en Polynésie française, collectivité d’outre-mer friande de concours de beauté.

Miss TahitiAprès Hinarani de Longeaux, battue par Marine Lorphelin en 2012, Mehiata Riaria, battue par Flora Coquerel en 2013, Hinarere Taputu a elle aussi été élue première dauphine de la nouvelle Miss France, Camille Cerf.

En 2012 et 2013, la polémique avait surtout porté sur la capacité des serveurs à absorber les nombreux votes venus de Polynésie française. Selon les internautes, si tous les votes avaient été pris en compte, Mehiata Riaria aurait notamment été Miss France en 2013. Selon le gouvernement local, plus de 122 000 votes de Polynésiens n’avaient pas été comptabilisés par le serveur de TF1, qui était saturé.
Le règlement du concours Miss France, prévoit que les “dysfonctionnements des réseaux et des systèmes” ne peuvent entraîner “aucune réclamation”.

Cette année, le récapitulatif des résultats montre que le jury a placé Camille Cerf et Hinarere Taputu à égalité, et que c’est le vote du public qui a fait gagner la métropolitaine.
Sur les réseaux sociaux, les Polynésiens ont souligné la différence de soutiens potentiels de ces deux Miss : “4 millions d’habitants dans le Nord-Pas-de Calais, 280 000 en Polynésie, comment tu veux qu’on gagne ?” s’interroge-t-on.

Les Polynésiens sont presque unanimes pour féliciter Hinarere Taputu pour sa place de première dauphine. Certains soupçonnent les métropolitains de racisme envers l’outre-mer. Quelques-uns soupçonnent toujours un complot contre la Polynésie : “ça coûterait trop cher à la production d’organiser l’élection à Tahiti si on gagnait, sans compter le décalage horaire”…

La Polynésie française se passionne pour ces concours de beauté. Miss Tahiti est le titre local le plus prestigieux, mais il existe aussi une Miss Dragon (pour les jeunes filles d’origine chinoise), une Miss Popa’a (pour celles d’origine métropolitaine), une Miss Vahinetane (pour les transexuelles) et même des élections pour représenter certaines marques, communes, quartiers ou établissements scolaires.

(Source: Le JIR)

Comments are closed.

RESTONS EN CONTACT

Inscrivez-vous à la lettre d'information du JDM afin de garder en oeil sur l'actualité mahoraise

L'actualité

AVIS DE CONSTITUTION AUTO SHOP 976

139126
  Par acte SSP du 14/09/2022, il a été constitué une SAS dénommée : AUTO SHOP 976 Siège social : 25 Rue Bahoni 97615 Pamandzi Capital :...
+26
°
C
+27°
+24°
Mamoudzou
Samedi, 04
Dimanche
+25° +24°
Lundi
+25° +24°
Mardi
+25° +24°
Mercredi
+25° +24°
Jeudi
+25° +24°
Vendredi
+25° +24°
Prévisions sur 7 jours
Campagne, politique, Mayotte

Tribune – De l’art du discours à la formule

139126
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs

Départementales Sada : remaniements en vue au conseil départemental

139126
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons

Départementales partielles : Soula S. Souffou et Mariame S. Kalame élus avec 52,26% des voix

139126
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
Comores, Azali Assoumani

Comores : un ténor de l’opposition appelle à une désescalade politique

139126
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Départementale, Sada, Mayotte

Départementales partielles à Sada : Saïd Souffou-Mariam Kalame en tête

139126
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux. Les élections...