La nouvelle est plutôt réjouissante à l’heure où beaucoup d’entre elles sont en voie de disparitions : on en est qu’aux prémices de la connaissance en Outre-mer.
Les inquiétudes sur l’évolution de la faune et de la flore sur une planète qui mise sur le développement technologique a incité le Service du Patrimoine Naturel (SPN) du Muséum national d’histoire naturelle à effectuer un bilan annuel.
Pour cette 11ème année de recensement des espèces de faune, flore et fonge, terrestres et marines, sur l’ensemble des territoires français, ce sont 87 325 espèces qui sont répertoriées en métropole et 70 458 en Outre-mer, soit 10 000 espèces supplémentaires par an depuis 6 ans, comme le montre le Recensement 2014 INPN.
Et la marge est grande puisque le SPN estime que seules 10% des espèces supposées présentes en Outre-mer sont recensées, contre 80% en métropole.
Tous les territoires sont concernés : la Guyane française (avec l’ajout d’environ 15 000 insectes et 5 600 plantes), les Antilles françaises, Saint-Pierre et Miquelon, Mayotte, La Réunion, les Iles Eparses, les Terres Australes et Antarctiques Françaises, la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, la Polynésie française (ajout d’environ 2500 espèces d’insectes) et Clipperton.
A Mayotte, ce sont les insectes, les algues, les annélides, éponges et zooplancton qui enrichissent le recensement. Et ce n’est pas fini…
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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