C’est encore tout bénef’ pour le porte-monnaie, dès le 1er février : les prix des hydrocarbures poursuivent leur chute en raison d’un déséquilibre entre l’offre et la demande.
La croissance mondiale en berne fait chuter les besoins en carburant, et en particulier ceux de la Chine, deuxième, voire premier consommateur de pétrole au monde, et dont la production s’essouffle. Cette diminution de la demande coïncide avec une surproduction en provenance des Etats-Unis, issue du pétrole de schiste.
Ils concurrencent directement les pays producteurs de pétrole de l’OPEP, notamment l’Arabie Saoudite, qui refusent de réduire leur production pour maintenir les prix. Ceux-ci poursuivent donc leur chute, jusqu’à un niveau que certains pays de l’OPEP ne pourront plus supporter.
Au risque de faire tomber certaines économies en déflation, les prix à la pompe continuent à baisser, et à Mayotte la différence est appréciable : le super sans-plomb tombe à 1,32 euro le litre, contre 1,59 euro en août, perdant encore 5 centimes par rapport au mois de décembre, et donc 27 centimes depuis le mois d’août. Le gazole est à 1,10 euro le litre, soit 5 centimes de moins que le mois précédent.
Même chose pour le pétrole lampant, à 75 centimes, soit -6 centimes, le mélange détaxé, -5 centimes, et le GO marine, 0,75 centimes, -5 centimes.
La bouteille de gaz de 12 kg suit le même schéma puisqu’elle coûte 24,50 euros, soit une baisse de 1 euro en un mois, elle était à 28,50 euros en janvier.
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte
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