Les eaux usées s’étaient déversées dans la mangrove la semaine dernière. Les services de l’Etat, le Syndicat d’eau et d’assainissement et l’Agence régionale de santé mobilisent leurs efforts pour endiguer la pollution du site du Baobab.
A la suite des problèmes techniques qu’a connu la station d’épuration du Baobab deux semaines auparavant, entraînant des rejets d’eaux usées non traités dans la mangrove pendant plusieurs jours, du 17 au 20 février, les services de l’Etat et le Syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de Mayotte, ont mobilisé d’importants moyens pour rétablir une situation normale.
Les effluents (eaux usées) transportés quotidiennement vers la station ont été délestés sur une filière alternative de traitement, prévue pour les arrêts programmés de maintenance, et capable de traiter les eaux usées dans le respect des normes. “Grâce notamment à l’installation en entrée de station de nouvelles pompes qui étaient stockées sur les installations d’épuration de Dembéni, il a été possible dès le vendredi 20 février en soirée de stopper tout déversement dans le milieu”, indique la préfecture de Mayotte.
L’Agence régionale de santé océan Indien (ARS OI) a effectué des prélèvements le mardi 24 février 2015, sur les sites de baignade situés à proximité immédiate de la station du Baobab. “Les résultats des analyses n’ont pas révélé de pollution microbiologique en lien avec le rejet d’eau usée qui avait pris fin le 20 février 2015”.
Néanmoins en raison des fortes pluies qui ajoutent des débits et des charges dans la station et pourraient perturber son fonctionnement, l’interdiction de baignade est maintenue jusqu’à ce que tous risques de pollution soient écartés. Elle concerne la zone allant du port de Mamoudzou à la plage d’Arantabé.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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