Quinze à vingt nouveaux jeunes seront désignés comme ambassadeurs de Mayotte. Un pied à l’étrier européen pour ces adultes en devenir qui ont déjà joué leur rôle de porte-parole l’année dernière en interpellant les élus européens au Forum des RUP à Bruxelles.
La première édition des Jeunes ambassadeurs de Mayotte (JAM) avait été lancée l’année dernière par le Conseil général. Il s’agissait d’ailleurs d’une grande première en 2014 pour toute une île qui découvrait sa Rupéisation (statut de région européenne) et les fonds qui allaient avec.
La première mission des 15 jeunes « envoyés spéciaux » au cœur de l’Europe, à Bruxelles en mars 2014, était donc une des premières grosses approches pour la jeunesse avec ce concept européen qui paraît parfois si lointain. Il s’agit aussi, selon Daniel Zaïdani, de « sensibiliser les décideurs français et européens aux défis que rencontre la jeunesse mahoraise aujourd’hui, notamment en terme de formation, de mobilité et d’emploi ».
Inscription du 18 mars au 19 avril
Les inscriptions ouvrent aujourd’hui, et seront enregistrées jusqu’au 19 avril sur le site internet du concours http://jam.somapresse.com. Elles concernent les jeunes de 15 à 25 ans qui devront se soumettre à un questionnaire et des entretiens individuels, centrés sur l’Union européenne et leurs motivations personnelles.
La première édition avait été parrainée par Younous Omarjee, alors en pleine campagne pour être réélu député européen, et qui sera de nouveau sollicité pour cette nouvelle opération.
Le nombre de Jeunes ambassadeurs pourrait être revu à a hausse en 2015, « autour de 20 », indique le cabinet Euro’s Agency, qui précise que le concept de Jeune Ambassadeur est une initiative tout à fait originale, « et qui pourrait bien être reprise par d’autres DOM ». En effet, nos jeunes avaient pu participer au Forum des RUP qui se tenait le 30 septembre 2014 et n’avaient pas hésité à poser des questions en Séance plénière, notamment sur l’avenir de la jeunesse ultramarine.
On retiendra aussi leur selfie sur la barge avec le président Hollande lors de sa visite en août sur notre île, et de la réponse de l’un d’entre eux à la question paternelle et présidentielle « que voulez-vous faire plus tard ? », « préfet de Mayotte, pourquoi pas ! ».
Jeunes, à vos claviers.
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte
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