L’audience correctionnelle de ce mercredi devait être principalement consacrée à une affaire très imposante. Mais elle a été renvoyée au mois de novembre.
Six hommes sont poursuivis pour des vols simples, des vols avec violence et des extorsions… une trentaine de faits présumés pour le plus impliqué des six, tous commis entre 2011 et 2013, dans une liste interminable de villages du nord au sud de Grande Terre.
Seuls deux des six prévenus étaient présents. Ils ont été amenés par une escorte de gendarmerie depuis Majicavo. Ils purgent des longues peines pour des vols mais aussi un viol. Le troisième a été expulsé, un mandat d’arrêt est toujours lancé contre le quatrième et enfin les deux derniers se sont évaporés dans la nature.
Du côté des victimes, pas moins de 19 personnes seraient susceptibles de se constituer partie civile.
Seulement, un problème de déontologie et de respect des droits de la défense s’est glissé dans ce dossier qui avait déjà été renvoyé. Le même avocat défendait les 2 prévenus incarcérés alors que leur récit des faits est contradictoire, le premier accusant le 2e qui nie les faits.
«Nous sommes contraints de renvoyer l’affaire mais c’est un renvoi qui coûte plusieurs milliers d’euros», a vivement réagi le procureur Léonardo pointant la lourdeur du dispositif de ce dossier. Les prévenus et leurs avocats ont jusqu’au 18 novembre pour démêler leurs intérêts contradictoires et permettre à cette affaire d’être correctement instruite.
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