La CFE-CGC s’indigne contre “l’anti-pratique” au conseil départemental. Ce que vise l’organisation syndicale, c’est la pression exercée par les élus sur le personnel administratif du Conseil départemental (CD), et plus particulièrement le coup de colère du 7ème vice-président Ben Issa Ousseni. A propos d’un retard sur des dossiers, il avait jeté documents et matériels à terre, et s’en était pris aux agents.
“La CFECGC reste furieuse de ce qui s’est passé au Conseil départemental le Jeudi 27 aout dernier et rencontrera ce lundi 7 septembre, Mme Raïssa ANDHUM présidente de la Commission d’ Aménagement et Développement Durable du Conseil Départemental , pour lui faire part de sa politique syndicale sur le territoire, ses propositions et ses perspectives pour continuer à jouer son rôle de véritable partenaire social incontournable pour le développement de Mayotte”, indique la CFE-CGC dans un communiqué.
La CFE-CGC avait été moteur dans une revendication portée par une intersyndicale sur ce sujet il y a quelques mois. Elle souligne les difficultés rencontrés au CD : “le mal être vécu par l’ensemble du personnel, la tension latente qui continue de croitre, le non-respect d’une quelconque règle régissant les bonnes pratiques du droit commun.”
Le syndicat rappelle que “les élus ont un devoir de protection de la santé physique, mentale de leurs collaborateurs dans le travail, une condition incompressible de la performance globale.”
Rajoutons qu’en cas d’incompétence d’un agent, l’élu a des moyens à sa disposition pour y remédier, c’est même son devoir.
La CFE-CGC demande un vrai changement de régime au sein du département. Il passer par “la réorganisation profonde de l’administration pour être en phase avec les compétences créatives dont dépend beaucoup l’économie mahoraise”, conclut le communiqué.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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