Les Femmes leader ont interpellé le préfet ce mercredi : elles brandissaient chacune une pancarte dénonçant les conséquences pour les Mahorais de l’immigration massive en provenance de l’Union des Comores.
Les femmes leader se sont installées devant la préfecture de Petite Terre ce mercredi midi. Face aux violences à répétition, elles étaient décidées à interpeller l’Etat. « Nous voulions être français pour être libres », brandissent-elles en référence aux « étrangers » en situation irrégulière qui sollicitent les politiques publiques.
Les médecins ont récemment dénoncé leur incapacité à soigner les locaux, ayant à faire face aux urgences des habitants des îles voisines. Les Mahorais sont invités, en tant qu’affiliés sociaux, à se rendre chez les médecins libéraux… faiblement représentés puisqu’ils n’y en a que 17 pour 230.000 habitants.
Les Femmes leader invitent l’Etat à exercer ses missions régaliennes de maitrise des flux migratoires, qui débordent aussi sur le foncier en occupation illégale, « Nous voulons un Etat français qui nous protège ».
Elle admettent que faire sa propre justice est un délit mais une pancarte tient lieu d’avertissement, puisqu’on voulait une bonne compréhension de la Marseillaise à Mayotte : « Aux armes citoyens, formez vos bataillons, marchons, marchons, qu’un sang impur… abreuve nos sillons ».
Elles ont été reçues par Florence Ghilbert-Bezard, directrice de cabinet du préfet, qui leur a expliqué que des actions étaient en cours. Nous reviendrons plus en détail sur ce sujet.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
Comments are closed.