Ce n’est plus une Station d’épuration (STEP) de type Macro-station que vient de lancer le Syndicat des Eaux et d’Assainissement de Mayotte à Bandrélé. Le faible taux de raccordement de celle de Dembéni, incite en effet à s’adapter à une montée en charge progressive, au fur et à mesure de l’implantation des réseaux et des raccordements liés à la station. Une évolution qui prendra plusieurs années.
Conçue pour pouvoir traiter les eaux usées de 6 000 habitants, elle va récupérer les effluents domestiques, les eaux sales, provenant des villages de Bandrélé et Nyambadao.
Un dégrillage grossier permettra d’éliminer les déchets de taille supérieure à 2cm. Un pompage est ensuite nécessaire pour relever les effluents vers la station et permettre leur traitement. Les déchets solides seront compactés et ensachés, et tous les équipements et ouvrages des prétraitements seront désodorisés.
Le procédé retenu est la déshydratation des boues sur Lits de Séchage Plantés de Roseaux (LSPR). Le dimensionnement est prévu pour la moitié de la charge de la station, mais un emplacement est réservé pour l’extension future. Ce procédé de traitement de boues, repose sur un traitement aérobie (par aération) de la boue dont les principaux objectifs sont la déshydratation et la minéralisation de la boue, mécanismes responsables de la réduction de son volume et de sa stabilisation.
Le coût global de la station d’épuration est de 5 488 497 €. Le coût du transfert est de 4 185 503 €.
En sortie de traitement, après filtration tertiaire et désinfection UV, les eaux traitées par la station d’épuration seront rejetées au milieu naturel via une noue (effectuant un rôle de zone tampon) avant de rejoindre le lagon.
A.P-L.
le Journal de Mayotte
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