REVUE DE PRESSE. 10 ans de prison pour un Mahorais condamné ce mardi matin à La Réunion pour une «affaire particulièrement sordide», raconte le Journal de l’île. Âgé de 26 ans, il était poursuivi pour le viol d’une personne handicapée en février 2014 à Saint-Louis, dans le sud de La Réunion. L’avocat général avait requis la peine maximum, à savoir 20 ans de réclusion criminelle.
«Ce 4 février 2014 au soir, la victime, âgée de 30 ans et lourdement handicapée après trois AVC, sort pour aller boire quelques bières dans un bar de la commune. Fatiguée, elle demande alors à un autre client, qu’elle ne connaît pratiquement pas, de la ramener sur son scooter. Celui-ci accepte, mais au lieu de la déposer chez elle, il l’amène dans un coin où il lui impose une relation sexuelle», relate le JIR. Il reviendra ensuite pour la violer une seconde fois.
La victime, profondément marquée, n’est pas venue à l’audience et n’était même pas représentée par un avocat. Le sort semble s’acharner sur cette femme dont le compagnon est parti du jour au lendemain sans laisser d’adresse, la laissant seule avec son enfant âgé de 12 ans.
L’agresseur semble avoir une vide désespérément vide», racontait dans son édition imprimée le journal ce matin. «Vide à l’exception de deux condamnations, la première pour des violences aggravées à Mayotte et la seconde pour la conduite d’un scooter en état d’ivresse à Saint-Pierre.» Né à Mayotte, il ne sait quasiment rien de ses 11 frères et sœurs, à l’exception de 2 d’entre eux qui résident à La Réunion. La cour n’est pas parvenue à comprendre comment ce jeune homme décrit comme «tranquille» a pu en arriver à violer une jeune femme handicapée physique.
Des djinns réunionnais dans un collège
Des élèves en transe qui désarçonne l’Education nationale». Le JIR raconte aussi l’histoire de ces 24 élèves, qui depuis mercredi dernier ont été pris d’une crise nerveuse dans l’enceinte d’un collège.
«On les a vues se mettre à trembler, raconte un collégien qui a assisté à la scène à nos confrères. Et puis, leurs yeux sont devenus blancs et elles sont tombées par terre.»
«Tous les élèves que nous avons rencontrés sont persuadés qu’un esprit est dans le collège. Les explications de la direction ne les convainquent pas. (…) Dans ce collège, où toutes les origines et les religions se mélangent, la psychose s’emballe à chaque nouvel événement. Hier après-midi, une jeune fille qui avait déjà fait une crise la semaine dernière, en a refait une à quelques mètres de l’entrée du collège.»
Pour mettre un terme à ce phénomène, les élèves réclament la fermeture de l’établissement pendant une semaine afin de “le purifier”. Ils ont d’ailleurs manifesté, hier matin, pour obtenir gain de cause.
La catastrophe de la Yemenia toujours pas réglée
Aux Comores, profitant de la campagne actuelle, «les familles des victimes du crash de Yemenia Airways saisissent les candidats à la présidentielle», explique Al Watwan.
«L’Association des familles des victimes de la catastrophe aérienne (Afvca) survenue dans la nuit du 29 au 30 juin 2009 a dressé une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle de l’Union des Comores. Dans ce courrier, le président de l’organisation rappelle qu’une procédure a été engagée devant le tribunal de première instance de Moroni ayant conduit à un jugement de condamnation de la compagnie aérienne. Yemenia Airways est ainsi sommé de payer des indemnités aux proches des victimes (époux, épouses, enfants, ascendants, oncles, tantes, frères et sœurs) ainsi que des préjudices moraux et économiques»… mais les réglements se font encore attendre.
Visas payants à Mada
Il faut à nouveau payer pour entrer à Madagascar. «Les visas touristiques de moins de 30 jours sont désormais payants», explique TourMag, journal destiné aux professionnels du tourisme.
Depuis le 8 février dernier, il faut débourser 31 euros pour les séjours courts destinés au tourisme, aux voyages d’affaires ainsi qu’aux missions et stages de courte durée. Ils ne sont pas transformables en visa long séjour.
Il est en revanche toujours possible de l’obtenir lors de l’arrivée sur le sol malgache à l’aéroport.
Changer de capitale
Enfin, l’Afrique du Sud va-t-elle vivre un changement politique historique ? Jusqu’à présent, le pays a la particularité de disposer de trois capitales: Prétoria, capitale politique qui abrite le siège du gouvernement et le palais présidentiel. Bloemfontein, dans le centre, est la capitale judiciaire. Et le Cap est la capitale parlementaire mais «l’ANC veut déménager le Parlement à Pretoria», explique RFI.
Le parti au pouvoir depuis la fin de l’Apartheid, veut que le parlement se rapproche du gouvernement pour faire des économies. «A chaque session parlementaire, plus de 450 députés doivent se déplacer vers la ville du Cap. Pour le gouvernement, cela veut dire des frais d’hôtels, d’avions, de voitures… » Pour l’ANC, disposer de deux capitales distantes de 1.450km, «c’est une perte d’argent et de temps.»
La polémique a été relancée la semaine dernière par le président Jacob Zuma auquel s’opposent plusieurs analystes politiques. Ils mettent en avant que « les députés viennent de tout le pays et devront de toute façon se déplacer que ce soit au Cap ou ailleurs. Et déménager le Parlement coûterait très cher», soulignent-ils.
Plusieurs partis d’opposition, contre le projet, invite auparavant le gouvernement à réduire sa taille : il compte en effet actuellement pas moins de… 78 ministres et vice-ministres.
RR
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