Le sort de Mayotte a déjà eu les honneurs de débats à l’ONU à plusieurs reprises. C’est à présent au tour des îles éparses. Madagascar qui conteste l’autorité française sur ces îles a obtenu un débat aux Nations-Unies pour le mois de septembre. L’Express de Mada indique que «les deux pays, ou du moins la Grande île, semblent décidés à ce que les discussions autour de ces parcelles de terres malgaches (sic) se fassent officiellement au niveau de l’Organisation mondiale.»
Selon Béatrice Atallah, la ministre des Affaires étrangères malgache, «l’équipe devant mener les négociations au sein de cette commission est déjà en action depuis plusieurs mois, et s’est surtout attelée à établir les arguments techniques que Madagascar présentera. Celle du camp français aurait été mise en place la semaine dernière».
Au-delà des terres elles-mêmes, se sont surtout les eaux territoriales qui sont objet de convoitise, particulièrement depuis que le sous-sol s’est révélé être potentiellement riche en hydrocarbures.
Avec Juan de Nova, Bassa de India, Europa et les glorieuses auxquelles se rajoute Mayotte, la France contrôle la moitié du Canal du Mozambique. Ces îles éparses ont été détachées de Madagascar par le Général de Gaule peu de temps avant l’indépendance malgache.
Comores : l’heure des doutes
Aux Comores, on ne parle évidement que des résultats partiels de la présidentielle. Une proclamation officielle n’a toujours pas eu lieu pour «raisons techniques», nous apprend Al Watwan.
Certains médias en profite pour faire part de sérieux doutes quant aux résultats provisoires avancés. Certains indiquent que les chiffres de la CENI, la commission électorale indépendante comorienne, et ceux des observateurs internationaux ne seraient pas toujours les mêmes. C’est le cas, par exemple de Comores-actualités qui a repris les résultats de la CENI concernant l’élection des gouverneurs.
Pour la Grande-Comore, Comores-Actualités a additionné les scores obtenus par les candidats et a obtenu… 104,4% ! «Cela veut dire qu’il y a 4.658 voix fantômes. Mais distribuées à qui et en défaveur de qui et pour préparer quoi?» s’interroge le média.
La CENI sera probablement appelée à affiner ses résultats…
La Réunion débat de ses investissements
Il était aussi question de politique à La Réunion où la Région faisait sa rentrée post-électorale. Les orientations budgétaires de la majorité ont été présentées et naturellement critiquées par le Rassemblement autour d’Huguette Bello et le LPA de Thierry Robert, «deux oppositions moins soudées qu’il n’y paraît», relève le Journal de l’Île.
«Etaient placés au cœur des débats, la ventilation de trois milliards d’euros sur la mandature, la création de trois zones d’activités, la réhabilitation de 20.000 logements sociaux pour maintenir le taux de croissance autour des 3%.» A noter que les institutions réunionnaises ne sont pas paralysées par le poids de leur personnel, contrairement à celles de Mayotte. Les investissements de la Région Réunion représentent ainsi… 65% de son budget, de quoi faire rêver n’importe quel citoyen mahorais.
King Payet !
Mais la Une du JIR est bien éloignée de ces préoccupations. Il y est question de football avec une interview exclusive de Dimitri Payet. À 28 ans, le joueur «s’est offert les faveurs de la Premier League et un salaire en or au point de devenir le sportif réunionnais le mieux rémunéré de tous les temps». On parle de 160.000 euros… par semaine, mais avec les primes.
Prolongé par West Ham jusqu’en 2021, Dimitri Payet partage son nouveau «conte de fées» à Londres avec le journal. «Le milieu offensif est plus que jamais dans la course avec Riyad Mahrez et Mesut Ozil pour le titre de joueur de l’année en Angleterre», se félicite le JIR.
Peu à peu, «Payet a changé de dimension. Il l’a encore démontré ce week-end en FA Cup face à Balckburn (5-1), avec deux buts somptueux et une passe décisive qu’il a dédiés à son île, ‘le premier pour tout le 974… Le second pour le 97442, Saint-Philippe, là d’où je viens’», a-t-il déclaré à la presse britannique. «Papa depuis son arrivée à Londres du petit Pharrell, son troisième garçon après Milan et Noa, il nage en plein bonheur».
Le procès de l’incroyable kidnapping
Enfin, retour vers le Cap, en Afrique du Sud, où se tient le procès de l’enlèvement d’un bébé par une femme il y a 18 ans. «Emue aux larmes, la mère de la fillette kidnappée en 1997 à la maternité du Cap a raconté hier devant le tribunal le moment où elle s’est aperçue que son nouveau-né avait disparu. La «voleuse» présumée, assise à quelques mètres d’elle, a affirmé pour sa part qu’elle avait payée pour «adopter» un enfant», indique le JIR.
L’accusée est aujourd’hui âgée de 50 ans et a interdiction d’entrer en contact avec sa «fille» et son mari depuis le mois de mars dernier, date à laquelle elle a été libérée sous caution et placée sous contrôle judiciaire.
Le procès se poursuit mais pourrait ne pas aller à son terme. «Le parquet a fait savoir qu’un arrangement pourrait être trouvé si les deux familles s’entendaient.»
Quant aux parents biologiques du bébé devenu une jeune adulte, ils ont affirmé que «la joie d’avoir retrouvé leur fille surpassait tout désir de vengeance».
RR
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