26.9 C
Dzaoudzi
vendredi 22 novembre 2024
AccueilorangeEchauffourées devant la mairie de Mamoudzou

Echauffourées devant la mairie de Mamoudzou

Lancer de pierres sur les policiers
Lancer de pierres sur les policiers

C’est l’association de chigoma (danse) Nourou qui fait parler d’elle sur le parvis de la mairie de Mamoudzou: «Nous voulons continuer à nous entraîner à l’école T12 de Kawéni, mais le maire vient de l’interdire!» s’écrie furieux, Ibrahim Idouhane, directeur de l’Association Jeunes Talents (AJT, ça ne s’invente pas!) de Kawéni. Ça, c’était ce matin à 7h. Il nous expliquait que l’ancien maire avait donné son aval, «non reconduit par le maire Majani, pourtant originaire de Kawéni».

Il explique utiliser la cour de l’école et son préau pour entraîner une vingtaine de jeunes au chigoma, «ces jeunes qui sont traités de délinquants.» Ils avaient donc décidé de bloquer la mairie très tôt ce matin.

Gazage pour dégager l'entrée
Gazage pour dégager l’entrée

Le conseiller du maire, Assani Chadhuli, proposait de recevoir une délégation de dix jeunes en attendant l’arrivée du maire Majani qui comptait les recevoir. Mais il nous parle d’une opération politique: “Une autre association de chigoma est dans le même cas, et a accepté de s’entraîner sur le parking en attendant l’ouverture de la MJC dans deux mois. Là, nous avons affaire aux parents d’élèves de Kawéni certains sont du parti LR, les mêmes qui avaient fermé les écoles pour cause d’insalubrité.”

Il explique que la mairie remet aux normes ces écoles, “notamment des toilettes prévues pour recevoir 400 élèves, qui en accueillent 600. Nous ne pouvons nous permettre d’accueillir des personnes en plus en dehors des heures d’école. Seul le soutien scolaire est autorisé. Et bientôt, ils auront leur MJC.”Mairie pierre

Alors qu’une délégation était en cours de formation, la police municipale ont tenté de dégager l’entrée secondaire de la mairie. Les jeunes s’y sont opposés, s’en prenant aux policiers, et recevant alors des jets de bombes lacrymogènes quasiment à bout portant. Les manifestants ont ensuite lancé de lourdes pierres. Les pompiers ont du intervenir pour prendre en charge certains manifestants, lourdement  touchés par les gaz.

Le manifestants sont actuellement reçus en délégation à la mairie.

Anne Perzo-Lafond

Le Journal de Mayotte

Anne Perzohttps://lejournaldemayotte.yt
Anne PERZO Le journal de Mayotte https://lejournaldemayotte.yt

1 COMMENTAIRE

Comments are closed.

RESTONS EN CONTACT

Inscrivez-vous à la lettre d'information du JDM afin de garder en oeil sur l'actualité mahoraise

L'actualité

AVIS DE CONSTITUTION AUTO SHOP 976

139513
  Par acte SSP du 14/09/2022, il a été constitué une SAS dénommée : AUTO SHOP 976 Siège social : 25 Rue Bahoni 97615 Pamandzi Capital :...
+26
°
C
+27°
+24°
Mamoudzou
Samedi, 04
Dimanche
+25° +24°
Lundi
+25° +24°
Mardi
+25° +24°
Mercredi
+25° +24°
Jeudi
+25° +24°
Vendredi
+25° +24°
Prévisions sur 7 jours
Campagne, politique, Mayotte

Tribune – De l’art du discours à la formule

139513
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs

Départementales Sada : remaniements en vue au conseil départemental

139513
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons

Départementales partielles : Soula S. Souffou et Mariame S. Kalame élus avec 52,26% des voix

139513
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
Comores, Azali Assoumani

Comores : un ténor de l’opposition appelle à une désescalade politique

139513
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Départementale, Sada, Mayotte

Départementales partielles à Sada : Saïd Souffou-Mariam Kalame en tête

139513
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux. Les élections...