REVUE DE PRESSE. Le crash de la compagnie Flydubai est à la Une de la presse seychelloise. L’archipel est «endeuillée par la mort d’un membre d’équipage» de l’appareil qui s’est écrasé en Russie samedi matin.
L’agence de presse du pays annonce qu’un «Seychellois de 23 ans, Alex Confait, faisait partie des sept membres d’équipage de l’avion Flydubai qui est écrasé dans la ville russe de Rostov-sur-Don, tuant les 62 personnes à bord».
Le vol Flydubai, FZ981, en partance de Dubaï a raté sa deuxième tentative d’atterrissage. «La mère de Confait a appris la nouvelle en regardant CNN», explique l’agence.
«Alex travaillait pour Flydubai depuis août 2014 soit presque deux ans, et d’après son père, il était aussi le seul Seychellois travaillant pour la compagnie aérienne. Le siège social de Flydubai a appelé la famille Confait vers 8 heures du matin pour les informer qu’Alex était parmi les victimes de l’accident d’avion.» Le jeune homme allait fêter ses 24 ans dans 10 jours, le 31 de ce mois.
La drôle de campagne
Aux Comores, à 20 jours du 2nd tour de la présidentielle, «un début de campagne timoré», relate la Gazette des Comores. «Presqu’une semaine après le lancement officiel de la campagne électorale, les choses peinent à démarrer sérieusement pour les candidats en lice.»
Les états-majors expliquent cet état «léthargique» par le climat «pas du tout serein» qui a suivi l’annonce des résultats du 1er tour.
Habari Za Comores s’inquiète, pour sa part, de l’état d’esprit qui règne à Anjouan : «Certaines personnes assoiffées de pouvoir se lancent dans une campagne visant à raviver les rancoeurs et la haine entre les Comoriens. La conquête du pouvoir ne justifie pas tout, chers candidats à l’élection présidentielles», écrit le journal. «Une élection se gagne dans les urnes mais pas en semant la haine et le séparatisme dans le pays».
Télécom et finances
Les Comores qui coopèrent avec Madagascar en matière de télécom. Les autorités du secteur des deux pays ont signé «un protocole de coopération», indique l’Express de Mada.
«L’interconnexion, le dégroupage, le service universel, la gestion des ressources rares, l’introduction des nouvelles technologies, le respect d’une concurrence saine et loyale»… les sujets d’échanges ne manquent pas.
Madagascar qui a reçu pour la première fois Antoinette Sayeh, la directrice du département Afrique du FMI. Le fonds monétaire international «se veut optimiste» pour la Grande Île, explique RFI alors que «depuis la sortie de crise et le retour à la constitutionnalité il y a deux ans, le gouvernement malgache peine à convaincre les bailleurs de débloquer des fonds. Corruption, trafics, lenteur dans la mise en place de réformes : autant de points sur lesquels les bailleurs attendent des avancées qui tardent à arriver.»
Si on y ajoute «les cours des matières premières au plus bas et les intempéries qui ont eu un impact sur les redevances minières et la production agricole du pays, l’économie malgache peine à décoller.» Mais Antoinette Sayeh, pense que la croissance du pays, estimée à 3% en 2015 pourrait atteindre les 4% cette année.
La Grande Île francophone
Autre croissance attendue, celle de la littérature francophone à Madagascar. Après la Journée internationale de la francophonie, Marie Michelle Razafintsalama, la présidente de l’Association des éditeurs de Madagascar, estime ainsi que le marché de la littérature francophone peut se développer dans la Grande Ile.
Si «la langue française n’est parlée que par moins de 20% de la population», selon des estimations de 2004 et les auteurs de littérature francophone peu nombreux, «les parents sont demandeurs de livres en français», note RFI.
La radio a rencontré Jean Bofane, un auteur d’origine congolaise qui a choisi d’écrire en français. Avec «Congo inc.», il a remporté le Prix des cinq continents l’année dernière. Il explique aimer cette langue française, «avec ses nuances et sa richesse». On compte actuellement 275 millions de francophones dans le monde.
IRobot !
Enfin, à La Réunion, portrait d’Antoine Cully, «le génie réunionnais qui crée des robots résilients».
Il «fait partie de la liste des 50 personnalités françaises qui font l’innovation en France aux côtés de Xavier Niel ou Yann LeCun. Le jeune Docteur en robotique et en intelligence artificielle permet à un robot à six pattes, comme un animal blessé, de surmonter seul ses traumatismes pour poursuivre ses tâches». Un robot qui se répare tout seul, le concept est, parait-il, révolutionnaire dans le monde de la robotique, explique le JIR.
Avec un CV de 4 pages, le jeune homme, âgé de 27 ans, accumule diplômes, postes universitaires, capacités techniques, fonctions académiques et publications…
Cette liste des 50 regroupe la fine-fleur de la «French Touch de l’innovation» et «met en avant des start-upers, des catalyseurs d’innovations, des stratèges, des inventeurs ou des scientifiques».
«Son invention est aujourd’hui saluée par les professionnels de l’innovation, soutenue par l’armée, regardée de près par les chercheurs ou par le monde de l’aérospatial. S’il a réalisé un de ses rêves en créant ce robot résilient, Antoine Cully en a encore plein. Des rêves très simples finalement», relève le JIR, comme intégrer le CNRS.
RR
www.jdm2021.alter6.com
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