Le Kenya «est devenu l’un des partenaires les plus choyés par Pékin en Afrique. Les yuans pleuvent sur le Kenya. Mais à quel prix ?» s’interroge Le monde Afrique. La Banque mondiale publie un rapport de 60 pages et une conclusion mi-figue, mi-raisin sur le sujet. Certes, «la demande chinoise est devenue une clef essentielle de la croissance économique du Kenya. Mais attention à la dépendance ! Plus de quatre cents entreprises chinoises sont actuellement installées au Kenya dans tous les secteurs : matières premières, tourisme, télécommunications, BTP, transports et infrastructures», explique le journal.
La bascule du Kenya de l’Occident vers la Chine date de 2003 alors que le pays était englué dans une série d’affaires de corruption et que les grands argentiers de la planète lui tournaient le dos.
Car avec la Chine, les prêts affluent sans contreparties politiques. Résultats, les équipements se multiplient, et on assiste à la construction de 2.000km de routes, de 600km de chemins de fer, à l’extension des ports… «Si les entreprises chinoises -et c’est l’une des surprises de l’étude- emploient davantage d’ouvriers et de salariés kényans que chinois», attention au surendettement. «La dette du Kenya à l’égard de la Chine a ainsi progressé de 30 % par an depuis trois ans». L’effet boomerang pourrait être lourd de conséquences.
Débat ou pas ?
A 5 jours du 2e tour de la présidentielle, l’Union des Comores aura-t-elle son débat? Ce pourrait être une nouvelle ombre sur l’aspect totalement démocratique de ces élections. Une association (Ngo’Shawo) souhaite organiser une confrontation télévisée entre les trois finalistes mais aucun accord n’aurait été trouvé avec la radio-télévision publique, l’ORTC, pour y parvenir, raconte Al Watwan.
Comme pour le 1er tour, l’association pourrait se passer du service public comorien et avoir recours à une société de production privée pour ensuite diffuser les échanges via les réseaux sociaux.
Des avions pour l’Italie
Un peu plus d’Italiens aux Seychelles? Les deux pays «renforcent leur accord aérien», annonce la Seychelles News Agency. Ce sont en réalité les échanges commerciaux qui devraient surtout bénéficier de l’initiative. «En vertu de l’accord, il pourra y avoir jusqu’à 14 vols et 13 vols de fret hebdomadaires entre les deux pays.»
L’Italie est le 4e plus grand fournisseur de visiteurs aux Seychelles avec environ 22.000 touristes en 2015. Le 1er vol d’Air Seychelles vers Rome et Milan remonte au début des années 1990.
Des projets pour le Mozambique
Autre perspective économique positive pour nos voisins, «le président de la Banque africaine de développement (BAD) est en visite de travail au Mozambique», relate Financial Afrik. Akinwumi Adesina se déplace avec une importante délégation pour rencontrer le gouvernement.
La BAD s’est assignée cinq grandes priorités pour l’Afrique: l’éclairer et lui fournir de l’électricité, la nourrir, l’industrialiser, l’intégrer et améliorer la qualité de vie des Africains.
Ainsi, «la BAD compte créer dans les cinq années à venir un fonds de 12 milliards de dollars EU en faveur du secteur énergétique, et mobiliser près de 50 milliards de dollars EU de financements privés pour assurer l’accès universel à l’électricité sur le continent africain d’ici à 2025.»
Alors que la banque a alloué 2 milliards de dollars à 95 projets mozambicains depuis 1977, son portefeuille actuel compte 19 projets pour un total de plus de 600 millions de dollars.
Les secrets du dodo dévoilés
Enfin, La Réunion continue de se passionner pour le dodo. «Nous avions tout faux !» affirme en Une le Journal de l’île.
«Une enquête scientifique internationale vient de dévoiler des informations inédites sur le corps, le mode de vie et la disparition du célèbre dodo. L’étude remet en cause bon nombre de nos certitudes. Car le dodo n’était sans doute pas un oiseau aussi maladroit et stupide qu’on a bien voulu le croire.»
On apprend ainsi qu’il fouillait la terre avec son crâne robuste et se servait de ses ailes pour se déplacer au sol à grande vitesse. Quant aux causes de sa disparition, elles pourraient ne pas être uniquement liées à l’action directe de l’homme.
«Les scientifiques soupçonnent ainsi fortement les rats, chats et chiens importés par les premiers visiteurs. Ceux-ci auraient dévoré les œufs et les dodos juvéniles dans les nids. Une destruction fulgurante puisque les dodos, rappelons-le, ont disparu moins d’un siècle après l’arrivée de l’homme à Maurice.»
RR
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