Le Figaro publie un sondage repris par l’ensemble de la presse nationale ce vendredi. «La défiance vis-à-vis de l’islam s’installe», en métropole et dans une moindre mesure en Allemagne, annonce le journal.
Cette «défiance face à la place de l’islam en France, jusque-là perçue comme l’apanage de l’extrême droite et d’une partie de la droite, ou plus récemment comme un marqueur «réactionnaire» dans le débat culturel, est désormais largement et profondément partagée… à gauche».
Ainsi en 2010, 39 % des électeurs du Parti socialiste pensaient que la place de l’islam était «trop importante». Ils sont désormais 52 %.
Pour le quotidien, «ce sondage confirme, après la violente et dramatique année 2015, un rejet global de cette religion en France», qui se manifeste par un raidissement aussi bien sur les questions de la construction de mosquées que sur le port du voile.
Pour Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), «ce sondage conforte le sentiment que l’image de l’islam représente un défi majeur pour les citoyens français de confession musulmane.»
Nation vraiment arc-en-ciel ?
En Afrique du Sud, où les sujets relatifs à la mixité raciale sont très sensibles, c’est le manque de joueurs dans les sélections nationales qui fait débat, au point que «le ministre des Sports, Fikile Mbalula, a menacé lundi d’annuler la candidature du pays pour le Mondial 2023» de rugby, indique Eurosport-Rubgyrama.
Dans le viseur du ministre, on trouve donc le rugby mais aussi l’athlétisme ou le cricket.
«L’Afrique du Sud a déjà fait acte de candidature pour organiser le Mondial de rugby de 2023, tout comme la France, l’Irlande et l’Italie. Le patron de la Fédération de rugby sud-africaine, Jurie Roux, espère pouvoir se conformer aux directives de son ministre des Sports en temps et en heure.»
Cacophonie préoccupante
La presse comorienne continue de faire état de grandes tensions dans le pays avant la publication imminente des résultats définitifs de la présidentielle. Al Watwan se fait aussi l’écho du «climat de divergences au sein de la Céni», la commission électorale, chargée de les annoncer.
Ses membres ne sont en effet pas d’accord sur la tenue du scrutin dans certains bureaux de vote et les échanges se font sur la place publique, par des conférences de presse qui se répondent les unes aux autres. «Vous avez dit cacophonie?» ironise le journal.
Hail Menkerios, l’émissaire de l’ONU dépêché dans le pays, a fait part, dans un communiqué, «de sa préoccupation concernant le fonctionnement des institutions électorales».
Meurtre et arrestations
Dans l’actualité de la région, on parle aussi de l’arrestation de 5 suspects à Madagascar après le meurtre d’un étudiant comorien. L’Express de Madagascar explique que «dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 avril, aux alentours de minuit et demi, ce jeune homme de 32 ans a été froidement abattu dans son foyer (…) par sept bandits, qui venaient de commettre une attaque à main armée dans les parages.»
L’un des individus arrêtés «était pris en possession d’une Kalachnikov lorsque les hommes du commissariat central l’ont capturé.» Le journal précise que «le gang n’a rien dérobé chez la victime lorsqu’il a sévi. Ayant été aperçu depuis une fenêtre au moment où ils passaient dans le coin après avoir sévi dans les environs, les assaillants ont fait irruption chez elle pour l’abattre.»
Enfin, un sujet bien plus léger pour terminer cette revue de presse. «La première école de théâtre ouvre ses portes à Madagascar», raconte RFI dans un reportage à écouter par ici.
Elle s’est installée dans la capitale et son objectif «est de créer des vocations et relancer cet art en pleine désuétude dans la Grande Ile avec seulement trois compagnies encore actives», relatent nos confrères.
«L’Akta (Akademy Theatre Antananarivo) semble d’ailleurs bien lancée puisqu’en quelques jours d’existence, 150 élèves sont déjà inscrits.»
RR
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