Trois Kényans suspectés d’appartenir à un réseau terroriste agissant pour le groupe État islamique (EI) ont été arrêtés vendredi mais la police locale ne l’a annoncé qu’hier, mardi soir, indique Le Figaro. Ils sont accusés d’avoir «planifié des attaques à grande échelle» dont «une attaque biologique au Kenya à l’aide d’anthrax».
Il s’agit d’un homme et deux femmes appartenait à «un réseau terroriste est-africain, lié à l’EIIL», l’Etat islamique en Irak et au Levant. Le leader présumé du groupe, étudiant en médecine, a été arrêté au Kenya et est en détention pour 30 jours, le temps pour les enquêteurs d’assembler des preuves.
Ses deux complices, dont son épouse, interne en médecine, et une autre femme, ont été appréhendées en Ouganda, un pays frontalier du Kenya.
Deux autres suspects, également étudiants en médecine, sont en fuite. Et la police kényane a promis des récompenses pour tout renseignement menant à leur arrestation de 20.000 dollars (17.000 euros).
Le Figaro indique que «l’Etat islamique est connu pour chercher à recruter des étudiants en médecine. La police kényane n’a pas hésité à comparer les intentions du réseau à l’attaque du Westgate, un centre commercial de Nairobi, qui avait fait au moins 67 morts en 2013. L’assaut avait été mené par quatre combattants shebab, un groupe somalien affilié à Al-Qaïda».
La belle histoire de Paris Match
Le Kenya est également à la Une pour une actualité moins dramatique. Paris Match raconte ainsi l’histoire de Dealeryn, «le bébé miraculé du Kenya».
La petite fille a été retrouvée après avoir passé 4 jours dans les décombres d’un bâtiment. Âgée de 6 mois, elle «a été retrouvée saine et sauve mardi sous les décombres, quatre jours après l’effondrement d’un immeuble de Nairobi»… «Un miracle comme il en arrive trop peu», précisent nos confrères.
L’enfant a passé environ 80 heures «enterrée». Elle a été retrouvée «dans un seau, enveloppée dans une couverture». La petite rescapée était déshydratée mais miraculeusement pas blessées. Elle a été conduite dans un hôpital de la capitale alors que sa mère est toujours portée disparue. L’effondrement de l’immeuble de 6 étages, survenu dans le quartier populaire du nord-est de la capitale kényane, a causé la mort de 23 personnes.
Coup de théâtre aux présidentielles comoriennes
Les élections présidentielles comoriennes n’en finissent plus de réserver leur lot de surprises. Alors que la Cour constitutionnelle a décidé de l’organisation d’un scrutin partiel dans 13 bureaux de vote d’Anjouan, les électeurs ne pourront peut-être pas voter pour tous les candidats.
Mouigni Baraka, arrivée 3e au niveau national, a annoncé qu’il se désistait au profit du candidat du pouvoir Mohamed Ali Soilihi.
Al Watwan explique cette décision «par la nécessité de ‘repenser l’avenir des Comores et (…) d’améliorer de toute urgence les conditions de vie de la population, qui aspire à un sursaut national pour aboutir à un véritable changement’».
Problème : tous les membres de son parti ne sont pas d’accord et des figures appellent à voter en faveur d’Azali Assoumani, arrivé en tête du scrutin selon les résultats provisoires. A peine 2.144 voix séparent les deux candidats restants, et ce sont 6.300 électeurs qui sont rappelés aux urnes.
Vers une baisse des pêches de thons
Les Seychelles ne restent plus insensibles aux dénonciations nombreuses de la surpêche dans la zone. L’archipel veut «une diminution de 20% de la pêche du thon jaune», annonce Réunion 1ère.
L’annonce intervient alors qu’à la fin du mois de mai, «les 32 représentants des pays qui pêchent l’albacore dans les eaux de l’océan Indien seront réunis à La Réunion».
L’alerte de Greenpeace n’est probablement étrangère à cette volonté nouvelle. «Aux Seychelles, troisième producteur mondial de boîtes de thon albacore au monde et leader mondial de la valorisation des ressources marines, la question de l’avenir de cette espèce interpelle», indiquent nos confrères.
«En 2014, plus de 430.000 tonnes de thons jaunes ont été pêchées, alors que la moyenne entre 2010 et 2014, c’était de 370.000 tonnes»… ce qui place la pêche au-dessus du niveau maximum de soutenabilité qui est considéré à 421.000 tonnes, indique l’agence de presse seychelloise.
Il y a 100 ans, à Madagascar…
Enfin un site malgache a exhumé les archives commerciales de Madagascar d’il y a 100 ans. On y apprend ainsi que le commerce global de la colonie française atteignait plus de 109 millions de francs mais il traversait des difficultés liées à la situation de guerre en Europe, avec la mobilisation de nombreux hommes et la rareté du fret, les bateaux étant réorientés vers les liaisons stratégiques près de la métropole.
Néanmoins, la production de riz connaissait un décollage remarquable puisque la Grande Île approvisionnait exclusivement l’archipel des Comores qui importait auparavant son riz d’Asie. Avec la création de décortiqueries et l’achèvement de nouvelles liaisons de voies ferrées, Madagascar espérait parvenir à fournir en riz La Réunion et Maurice.
Malheureusement, la situation malgache étant ce qu’elle est, 100 ans après, l’archipel des Comores, La Réunion et Maurice importent à nouveau leur riz depuis l’Asie.
RR
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