Le phénomène est confirmé et il s’amplifie. Le blanchissement des coraux a encore gagné en ampleur ces deux dernières semaines aux Seychelles, indique l’agence de presse nationale.
«Dans les sites étudiés autour de Mahé, l’île la plus peuplée des Seychelles, le directeur pays de Global Vision International, Chris Mason-Parker, a déclaré que près de 90% des coraux présents dans les eaux peu profondes ont maintenant blanchi de manière significative présentant des signes de mortalité.»
Une autre organisation, Nature Seychelles, explique que le blanchissement a été observé
Observation inquiétante également autour de Praslin, la deuxième île la plus peuplée, où l’organisation Nature Seychelle a recensé 17% de corail mort dans la réserve spéciale de Cousin, une île voisine.
Dans le pays, on évoque déjà des opérations de restauration des massifs coralliens, avec des transplantations comme après l’épisode de blanchissement de 1998. «Nature Seychelles a mis en œuvre le plus grand programme de restauration dans la région en utilisant plus de 41.000 fragments de coraux qui ont été cultivés dans des pépinières sous-marines», précise l’agence de presse. 34 espèces de coraux avaient ensuite été transplantées.
Nettoyage d’automne
Le verre à moitié plein ou à moitié vide. La Tribune de Madagascar annonce «près de 90 nominations aux hauts emplois de l’Etat», tandis que Midi Madagasikara parle de «Limogeages massifs», particulièrement dans les commandements militaires.
Une chose est sûre : avec ce jeu de chaises musicales, c’est le «grand nettoyage au ministère de la Défense, où 15 officiers supérieurs notamment des généraux de brigades sont nommés à différents postes de commandement dont le Général de Brigade RALALA (frère du Secrétaire général de la Présidence), qui devient Premier Adjoint au Chef de l’Etat-Major Général de l’Armée Malagasy»…
Autre coup de balai dans les ministères sensibles de l’Intérieur, de la gendarmerie et dans celui chargé des projets présidentiels, de l’Aménagement du territoire et de l’équipement.
Le projet fou du méga-port kényan
Le Monde achève une série de 6 reportages au Kenya avec un arrêt à Lamu, face à l’océan indien, avec «le futur mégaport de tous les dangers».
Bruno Meyerfeld raconte que «le port de Lamu est menacé, comme toute l’île et l’archipel de l’océan Indien, par le projet de pipeline Lapsset qui doit traverser le Kenya et fixer son terminal portuaire à Lamu.» Cet oléoduc de 1.500km doit être «doublé d’une autoroute, d’un chemin de fer et enrichi d’une usine de gaz naturel liquéfié, d’une raffinerie, d’une centrale de désalinisation et de plusieurs villes nouvelles.»
Et malgré l’ampleur des questions posées, «les travaux ont débuté dans la discrétion».
La lagune du paisible archipel pourrait donc laisser la place, «d’ici dix ou vingt ans, (au) plus grand port d’Afrique de l’Est, voire du continent».
Le journal rappelle que Lamu est la capitale de la culture swahili et de l’islam sur la côte. Tout n’est pas encore bouclé pour autant. Les luttes politiques et commerciales sont encore nombreuses autant de ce projet fou. Un reportage à lire par ici.
Barrages et bébé en vente en Afrique du Sud
Deux actualités en provenance d’Afrique du Sud aujourd’hui. D’abord de «violentes manifestations contre le redécoupage électoral de municipalités». Le Monde raconte que «17 écoles ont été incendiées cette semaine», à trois mois d’un scrutin à haut risque pour le gouvernement.
«Un commissariat local, le bureau d’un chef traditionnel et un bureau de poste ont également été incendiés» et les troubles ne cessent de s’étendre de villages en villages avec des barrages sur les routes…
Et puis, un mère a été condamnée à 5 ans de prison avec sursis pour avoir «tenté de vendre son bébé en ligne», relate RFI. «La jeune fille de 20 ans avait posté une petite annonce sur un site de vente en ligne, avant d’être arrêtée par la police. Mercredi, un tribunal l’a condamnée à une peine légère, estimant qu’elle n’avait pas l’intention de faire du trafic d’enfants» mais qu’elle était tout simplement désespérée.
«Elle demandait environ 300 euros en échange de son petit garçon de 18 mois», explique la radio qui rappelle que, «selon les chiffres du ministère de la Santé, une fille sur trois tombe enceinte avant l’âge de 20 ans. Et chaque année 80.000 bébés naissent d’une mère adolescente», en Afrique du Sud, soit près de 10% du total des naissances.
Technologie anti-effractions
Enfin, la sécurité est également une question toujours plus importante à La Réunion, même si les problématiques sont encore loin d’être les mêmes que chez nous. Le Journal de l’île consacre son dossier du jour aux «nouveaux moyens pour se protéger des cambrioleurs».
«Caméras reliées au téléphone portable, tablette qui contrôle à distance… La technologie est le mot d’ordre», dans le secteur de la sécurité en ce moment.
La télésurveillance par exemple permet de prendre des photos pendant une dizaine de secondes lorsqu’il y a une alerte d’émise dans sa maison. Ces photos sont envoyées au propriétaire qui peut voir immédiatement ce qui se passe et ainsi, savoir s’il y a une menace ou pas. Mais «la vidéosurveillance est un système de caméras, qui n’est pas préventif, car le propriétaire pourra visionner après-coup les vidéos», constate le JIR.
Une des dernières nouveautés présentées au salon de la maison à La Réunion : Les volets anti-effraction et “anti-soulèvement”. «Avec ce système fabriqué dans un aluminium plus épais que pour des volets normaux, impossible pour des cambrioleurs potentiels de passer un pied-de-biche en dessous»… Le dispositif est nouveau. Nos confrères ne disent pas si ces réunionnais ont l’intention de l’exporter vers chez nous…
RR
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