Elles sont 140 en France : les Régies de Quartier (RQ) et régies de Territoires (RT) représentées par le Comité national de liaison des régies de quartier, couvrent 320 quartiers prioritaires.
A travers ses dimensions sociale, politique et économique, la Régie dont on ne sait trop si elle est de quartier ou de territoire à Tsingoni, doit en priorité offrir des emplois aux habitants les plus défavorisés en créant des activités qui répondent à des besoins collectifs, et qui implique la population qui les consomme.
A la fois usagers des prestations mises en œuvre par l’association qu’est la Régie, bénéficiaires des emplois offerts et acteurs de la mobilisation démocratique, les habitants sont au cœur du dispositif. Les organismes de logements sociaux sont les principaux donneurs d’ordre des Régies.
Ressources de l’Etat et de l’Europe
Les Régies portent donc sur les territoires en difficultés, « dont les quartiers insalubres de la commune de Tsingoni », un projet d’insertion par l’activité économique, d’économie populaire et d’économie solidaire. Exemples d’activités d’utilité sociale proposés par l’adjoint au maire de Tsingoni : une auto-école, un garage auto, des jardins familiaux, des cafés associatifs, des laveries.
Il est également possible de produire des services urbains comme la réhabilitation de logements, l’entretien de l’habitat et des espaces verts ou la maintenance.
La RQ est une association dont le conseil d’administration est constitué à Tsingoni de 23 membres, dont la ville de Tsingoni et le conseil départemental, ainsi que les personnes qui font des dons à l’association.
Les ressources sont générées par le produit des cotisations des membres, mais aussi des subventions de l’Etat, de la communauté européenne et des collectivités territoriales.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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