Mais que se passe-t-il à Madagascar? «La capitale de Madagascar a connu une série de troubles mardi 24 mai», raconte RFI, qui ont débuté dès 4h du matin, dans sept quartiers différents de la ville avec des barricades érigées au milieu des routes.
«Après plusieurs semaines de rumeurs persistantes de coup d’Etat, les forces de l’ordre, déployées dans la capitale depuis lundi, ont rapidement démantelé les barrages et fait fuir les protestataires. Des manifestations qui interviennent au lendemain d’une allocution du sénateur de l’opposition René Lylison, dans laquelle il a incité les Tananariviens à mener une opération «ville morte» pour protester contre la mauvaise gouvernance du pays».
La radio rappelle qu’un «millier de forces de l’ordre ont été déployées dans toute la capitale malgache”, comme aux abords de la radio-télévision publique, et “trois personnes ont été arrêtées. Lors d’une déclaration à la presse mardi, l’état-major des forces d’intervention a assuré que les mesures nécessaires seraient prises pour que la vie de la population ne soit pas perturbée.»
«Trois personnes arrêtées», c’est d’ailleurs le titre de Midi Madagasikara. «Ces individus auraient été interpellés alors qu’ils étaient en train de brûler des pneus et d’installer des bacs à ordures et des moellons au milieu de la route», indique le journal, qui précise qu’une fois les barrages enlevés par les forces de l’ordre, «la vie quotidienne des tananariviens a repris son cours normal dès 6h heures du matin. Les ‘taxibe’ ont pu travailler, les écoles ont ouvert leurs portes et les commerçants ont continué à servir leurs clients»… mais de nouvelles opérations seraient en préparation.
Les échos comoriens de la situation à Mayotte
Le cafouillage autour de la note de service sur l’accueil des Comoriens reconduits à la frontière à Mayotte «sème le malaise», relate Al Watwan.
«Aussitôt signée, la note interdisant l’expulsion vers Ndzuani (Anjouan) des Comoriens des autres îles établis à Mayotte a été annulée par le directeur régional adjoint de la police. Sans aucune explication. Qui lui a tenu la main?» se demande le journal, sans pour autant avoir la réponse. Le nouveau Gouverneur de l’île ou le ministre de l’intérieur sont restés silencieux mais «ce n’est pas la première fois que le gouvernement comorien se prend les pieds dans le tapis», relève le journal.
Al Watwan rend compte par ailleurs, un peu tardivement, d’une manifestation de soutien aux «famille maltraitées à Mayotte». La marche a eu lieu vendredi à Mutsamudu (Anjouan) après la prière du vendredi.
Enfin toujours sur le sujet, sachez que le site Habari Za Comores propose à ses lecteurs de participer à un sondage en ligne sur la situation à Mayotte. Les internautes doivent répondre à la question: «A qui la faute ?» Au moment où nous écrivons ces lignes, 274 personnes s’étaient prononcés. Sans grande surprise, l’Etat français est pointé du doigt par 51% des internautes qui ont voté et le gouvernement comorien par 30% d’entre eux.
Do they CAN?
Côté foot, les Comores se préparent pour le match de la dernière chance lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017. «Les 23 contre le Burkina Faso» sont présentés par Afrik-foot.
Dernières de leur groupe D, les Comores sont «dans l’obligation de s’imposer le 5 juin à Moroni face au Burkina Faso à l’occasion de l’avant-dernière journée», explique le site. Mais les Cœlacanthes «devront faire face à une pluie d’absents. Le capitaine Nadjim Abdou, le Caennais Chaker Alhadur, Ali Mmadi, Rafidine Abdullah ou encore Fouad Bachirou manqueront ainsi à l’appel.
Dans sa liste de 23 joueurs, dont 18 prendront part à un stage à Martigues du 25 au 29 mai, le sélectionneur Amir Abdou peut tout de même compter sur les néo-internationaux Ali Ahamada et Djamel Bakar qui ont fêté leur première cape en mars. Cinq joueurs ont par ailleurs été placés sur une liste de réservistes qui pourraient intégrer la sélection finale s’ils sont libérés à temps par leur club», explique AFrik-foot.
Les jeunes créateurs sur les podiums des défilés
Pour terminer cette revue de presse, direction l’Afrique du Sud. Avec sa Fashion Week Soweto s’apprête à «promouvoir les jeunes talents» de la mode.
A partir de ce mercredi 25 mai et jusqu’à dimanche, cette semaine de la mode «offre une plateforme alternative pour les créateurs émergents qui ont parfois du mal à se faire une place dans le monde de la mode», explique RFI.
«Jusque-là, il y avait toujours les mêmes créateurs qui défilaient aux mêmes endroits. Mais les jeunes créateurs, ceux issus des townships, n’avaient aucune chance. Avant notre arrivée, il n’y avait aucune opportunité pour eux. Même chez les distributeurs, personne ne faisait confiance aux créateurs noirs», explique à nos confrères Stephen Manzini, le créateur de la Soweto Fashion Week
La jeune garde affiche ses ambitions et ses revendications à travers ses créations et elle espère bien profiter du coup de projecteur cette Fashion week du township.
RR
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