Des visages tendus, des regards contractés, tristes… Tous les représentants des différentes institutions de Mayotte s’étaient rassemblés pour une minute de silence, à 13h, au Commissariat de Mamoudzou. Le même message que celui qui était diffusé partout en France à la même heure: celui de Bernard Cazeneuve, qui disait toute la solidarité de la nation avec ces deux policiers tués et leur famille.
“Une nouvelle fois la France est en deuil”, par la faute d’un “acte criminel commis au nom de Daesh” et pour lequel “nos pensées vont à leur fils de 3 ans sauvé par le RAID et la BRI, mais privé de l’amour de ses parents, et au premier fils de Jean-Baptiste Salvaing.” Des policiers qui n’ont pas perdu leur vie en service, “mais parce qu’ils étaient policiers”, lisait Frédéric Veau avec un regard pour les policiers du commissariat de Mamoudzou. Un combat “pour l’Etat de droit, pour la démocratie”, “un engagement de tous les instants”, avant de dédier une minute de silence “à ceux qui sont tombés sous le terrorisme, et au commandant Jean-Baptiste Salvaing et à Jessica.”
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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