Il fait état de “4.500 demandes d’asile enregistrées en Guyane mi-août” contre “2.700 en 2015” et “1.000 en 2014”. Selon lui, de “faux demandeurs d’asile haïtiens” arriveraient sur le territoire après être déjà passés par le Brésil avec un visa humanitaire ou par le Surinam avec un visa touristique.
Des demandes qui seraient “presque systématiquement” rejetées par l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et des apatrides). Les motivations doivent en effet répondre aux critères bien précis des textes nationaux et internationaux régissant la demande d’asile. Elles émanent généralement de ressortissant de pays en guerre, ou subissant des persécutions en raison de leurs actions. Or, le flux de demandeurs serait motivé par des raisons économiques, toujours selon le préfet, ce qui n’est pas un critère de demande d’asile.
De plus, le demandeur d’asile a le droit de demeurer dans le pays d’accueil le temps que sa demande soit instruite.
Les services de la préfecture débordés, ne pourraient plus assurer l’examen de ceux qui ont véritablement “besoin de protection”, selon le représentant de l’Etat. Il n’y aurait “que” 150 demandes de personnes en provenance du Moyen Orient, qui obtiendraient “quasiment tous le statut de réfugiés”.
Comme Mayotte, la Guyane est dépourvue de Centre d’accueil des demandeurs d’asile, pour lequel le préfet assure militer auprès du ministère de l’Intérieur.
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