« A quelques mètres du rivage, une tête ovale vient happer un peu d’air avant de replonger vers le fond. «C’est une tortue verte, reconnaissable à son bec rond. Elles sont environ cent cinquante à fréquenter le site où elles broutent l’herbier marin »… Un article qui fleure bon ce qui agrémente aussi nos week-end : la nage aux côtés des tortues, l’observation des dauphins, et les haltes sur les ilots de sable blanc. La journaliste Florence Donnarel était guidée par un jeune bénévole de l’association Kélonia, un observatoire de tortues marines dans l’océan Indien.
Ses lecteurs vont donc voyager et s’approcher de la barrière de corail, suivre sa ligne circulaire pour s’arrêter lorsqu’elle s’interrompt pour accompagner un banc d’une centaine de dauphins.
Ils vont entrer avec elle au cœur de la forêt dense et parfumée d’ylang-ylang, et presque transpirer en escaladant le mont Choungui : « Une heure suffit pour grimper ce piton, fixé par les gros yeux orange des makis, ces lémuriens endémiques de la canopée mahoraise. »
Son récit se terminera par un long regard porter sur les Mahoraises, qui « brouillent les pistes entre l’Afrique et l’Inde. Un maquillage les distingue toutefois: un masque de poudre de bois de santal, le msindzano, orne leur visage et magnifie leur sourire. »
C’est sûr, elle ira le soir regarder avec son guide la ponte des tortues à Moya… La ligne aérienne est directe pour partager ce bonheur on vous dit.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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