Une situation dont il a héritée, et qu’il essaie de redresser, c’est la position du DDSP de Mayotte sur ce conséquent retard de traitement des plaintes. Certaines ne sont plus exploitables, d’autres sont relancées.
Une note de service du commissariat de police de Mamoudzou, révélée par la presse locale, fait état de 800 plaintes non traitées à
ce jour, et qui remontent sur plusieurs années. Philippe Jos, le Directeur départemental de la Sécurité Publique, s’explique sur ce sujet au JDM : « Il s’agit en effet d’un point de situation du retard de traitement judiciaire et des moyens à mettre en œuvre pour le traiter. Et ce, en toute transparence. Ce travail a été mené sous le contrôle du procureur. »
Une situation qu’il a découverte en prenant son poste il y a 5 mois, « qu’on peut relier à un manque de personnel, mais aussi à un problème d’organisation du commissariat, que j’avais identifié à mon arrivée. Il faut quand même signaler que des retards dans le traitement des dossiers, il y en a dans tous les commissariats, ce n’est pas une spécificité mahoraise. »
Par élimination
Il indique pour autant « ne pas fermer les yeux » sur ce volume de plaintes non traitées qui concerne des vols et des agressions, « c’est d’ailleurs l’objet de cette note de service que j’ai écrite en toute transparence. Dans un premier temps, je dresse le constat de la situation, pour ensuite établir un vademecum destiné à venir à bout de la situation, en accord avec le procureur. »
Il a du faire du tri. Certains dossiers sont anciens, « et ne sont plus exploitables en l’état, ils ont été classés par le procureur », d’autres vont être relancés, « les éléments qu’il est possible de gratter ont été confiés aux enquêteurs, qui se sont remis dessus. »
La réorganisation du commissariat, qu’il avait annoncée en préalable, est donc toujours en cours pour maximiser son efficacité.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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