Le premier tour de l’élection présidentielle se poursuit ce dimanche 23 avril. La préfecture vient de publier le chiffre de la participation à 17 heures. Elle est de 36,26%, légèrement supérieure à celle de 2002. Il y a cinq ans, elle atteignait 36,97% à la même heure.
Pour mémoire, 16,74% des Mahorais avaient déjà voté à midi, soit légèrement plus que lors du précédent scrutin.
Les Mahorais ont moins voté que les Réunionnais pour cette présidentielle, à cette heure de la journée. Le taux de participation à La Réunion à 17 heures est en effet de 49,12%, soit 13 points de pluss que chez nous mais en retrait par aux présidentielles précédentes.
A La Réunion, ce taux de participation était en effet de 56,16% à 17 heures en 2012 et de 63,34% en 2007.
Après les derniers événements en lien avec le terrorisme, la sécurité est un des enjeux de ce scrutin, comme l’a rappelé le président François Hollande en votant ce dimanche matin à Tulles. A Mayotte aussi, le «dispositif de sécurisation» a été «adapté en fonction de la menace nationale et des directives reçues», indique la préfecture.
Quelque 120 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour garantir le bon déroulement de l’élection dans les 176 bureaux de votes mahorais ce dimanche.
Tester la démocratie
Cette élection est également l’occasion de tester de nouvelles formes de démocratie à grande échelle. A Strasbourg, des chercheurs proposent aux électeurs de deux bureaux de voter également par notation et approbation le temps d’une expérience. Le système par approbation consiste à voter pour trois candidats par ordre de préférence et le principe de la notation permet aux électeurs d’accorder une note à chaque candidat selon deux système, de -1 à 2 et de 0 à 3.
L’économiste Herrade Igersheim et son équipe d’enseignants et d’étudiants mènent également cette expérience à Grenoble et à Hérouville.
(pour trois candidats) par approbation et (pour les onze) par notation, de 0 à 3 ou encore de -1 à 2. Nous vous donnerons le résultat de ce scrutin fictif dès que nous l’aurons.
Embaucher son boss
Enfin pour l’anecdote, c’est le buzz du jour. Il y en a un qui a voté pour choisir le président… et donc son futur patron. Guillaume Gomez, le chef des cuisines du Palais de l’Elysée a voté et l’a fait savoir sur Twitter : «Quand t’as le power de choisir ton boss!» s’est-il amusé… Il s’est tout même bien gardé de dire quel bulletin et donc lequel des 11 prétendants au poste du «boss», il avait choisi.
RR
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