A l’occasion de la Nuit Européenne des Musées, qui commence dès 18h, le MuMA inaugure de nouvelles salles d’exposition ce samedi 20 mai, qui présentent deux traditions représentatives de la société mahoraise, le djoho et le msindzano. Le djoho, emblème d’une tradition artisanale d’excellence, est aussi le symbole d’une manière d’être en société et de l’importance de l’apparat masculin dans les cérémonies et les fêtes (marengwe) qui scandent la vie quotidienne.
Le msinzano, autant qu’un masque qui orne le visage de la femme, a des fonctions thérapeutiques, esthétiques et symboliques que l’on ignore souvent. Intérieur et extérieur, intime et public, quotidien et festif, les rôles respectifs et les lieux de la femme et de l’homme dans la culture mahoraise sont mis en valeur dans une scénographie moderne.
Au cours d’une conférence, tous ces éclairages seront présentés par Ali Saïd Attoumani, ancien directeur de la culture et du patrimoine. Organisés dans la convivialité, des espaces d’animation seront proposés sous une forme ludique pour la découverte par tous les publics de ces deux emblèmes de Mayotte.
Pour clôturer ce programme, un spectacle nocturne musical, chorégraphique et théâtral intitulé «Le Bao sacré» sera présenté avec les enfants de la classe de CE2 de l’école primaire de Bandrélé. Cette création originale est réalisée dans le cadre de l’opération nationale «La classe, l’œuvre».
Ce samedi 2 mai, ouverture du MuMA en visite libre (journée portes ouvertes) de 9h à 17h pour l’exposition «Emblèmes n° 2 : le djoho, art au masculin ; le msindzano, art au féminin».
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