Après le communiqué du vice-rectorat ce matin, rassurant sur la poursuite des travaux de sécurisation du collège de Passamainty, le syndicat FSU revient dans un communiqué sur les violences qui ont émaillé la journée du 1er juillet : “La sécurisation de cet établissement devait donc être une priorité absolue. Il est donc extrêmement décevant de constater que les mesures prises afin d’empêcher des débordements prévisibles lors de l’examen du brevet paraissaient bien légères aux yeux des personnels, en terme de présence policière par exemple. Ce samedi matin, aucune mesure particulière n’avait été mise en œuvre. Il s’agit là d’un manquement qui a mis en danger la communauté éducative présente ce jour là. Cet évènement décrédibilise les engagements pris par le vice rectorat, Il engage par ailleurs la responsabilité de celui ci.”
Le syndicat du second degré ne conteste pas que ces violences soient importées, “mais quelle est l’utilité de ce constat si ce n’est de se dédouaner de ses responsabilités ? Tout est importé dans un établissement scolaire qui n’est certes pas une structure hors sol mais doit être protégé de ce type d’importation. La FSU est heureuse d’entendre dire que la réfection et la rénovation des clôtures a enfin commencé mais il serait temps après trois années de tergiversations !
Après les violences au collège de Mtsangamouji, au lycée de Chirongui, au collège de Tsimkoura, le moins qu’on puisse dire est qu’il ne faut pas manquer d’audace pour affirmer que le climat scolaire est bon !”
Et se veut vigilant lors de la prochaine rentrée : “La FSU se doit de dire la vérité aux collègues et aux usagers. Si des avancées réelles ne sont pas constatées à la rentrée dans le domaine de la sécurisation des établissements comme dans celui de la baisse des effectifs ou encore et peut être surtout de l’attractivité financière pour les agents, nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour faire progresser le système public d’éducation à Mayotte.”
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