L’affiche est belle. Sur le flyer qui présente le FesCuMa, rien n’est laissé au hasard. Fleur d’ylang mis en évidence, couleurs vives sectionnées, informations en gros caractères… Autant de détails qui attirent l’attention. Le programme est donné au dos: le festival commencera dans 4 jours sur l’ancienne place du Marché de Mamoudzou. Samedi, Debaa et Moulid attendent les riverains dès 13h30. Les festivités reprendront le 27 juillet pour se clôturer le 30.
Cette année, un événement s’invite dans la programmation: l’élection d’ Ambassadeur Mayotte. Le concours de beauté, supervisé par Mariame Hassani, présidente du comité de l’élection, prend donc une nouvelle dimension en devenant un événement gratuit. Mis en place depuis 2012, c’est la première fois qu’il se déroulera en plein cœur du chef-lieu, sur le parvis de la place de la République.
Il s’agit d’une occasion unique d’offrir une meilleure visibilité au prochain ambassadeur de Mayotte et un partenariat idéal avec la mairie de Mamoudzou, pour la présidente du comité : «Nous travaillons depuis quelques mois, ensemble. Nous avons les mêmes objectifs : rassembler les gens, créer un espace où les jeunes peuvent se divertir. La mairie nous permet de mettre en avant l’association et cet important événement». Cette année, celui qui remportera l’élection représentera Mayotte à l’élection de Mister Francophonie en 2018. Il remportera également un contrat de mannequinat d’un an, avec la marque de Chamsidine Azdine, un jeune créateur mahorais, qui commence à faire parler de lui dans l’Hexagone. Dix candidats ont été sélectionnés pour une soirée riche en surprises vendredi 28 juillet, avec en invité l’artiste Afrodja.
Hiro pour donner une nouvelle envergure au festival
«J’ai vu ton cœur en mode feux de détresse, sur la bande d’arrêt d’urgence»… Ces paroles ne vous évoquent peut-être pas grand-chose, et pourtant… Hiro est l’une des stars du moment, les jeunes connaissent ses chansons par cœur. Il sera la tête d’affiche du concert du samedi 29 juillet, qui se tiendra place de la République. L’objectif est clair pour la mairie de Mamoudzou: faire connaître le FesCuMa. «Le but, c’est de faire savoir que ce festival existe. Faire venir Hiro, c’est un moyen de faire parler de Mayotte», indique Siti-Raouzat Soilihi, directrice de la communication de la mairie.
La municipalité ne cache rien de ses ambitions, et veut se positionner, à terme, au même niveau que le festival SAKIFO de La Réunion ou le DONIA de Madagascar.
Pour ce faire, 200.000 euros ont été débloqués pour l’organisation de l’événement. Un appel à projets a également été lancé à destination des associations culturelles: elles seront très présentes durant le festival.
Sécurité pour tous
Un point important a été évoqué, la question de la sécurité. Il y aura jusqu’à 120 agents mobilisés tout au long du festival: la police municipale, la police nationale ainsi que la gendarmerie. Les pompiers et la Croix Rouge viendront renforcer le dispositif. L’année dernière, près de 7.000 personnes s’étaient déplacées durant les deux week-ends du festival. La manifestation s’était déroulée dans un contexte particulièrement difficile, au moment où le climat social était plus que morose. En cause, les faits de violence qui s’étaient multipliés sur le département. Cette année, la mairie espère que le public viendra massivement assister à ces 5 jours de fête.
ASA
www.jdm2021.alter6.com
Comments are closed.