Après plus d’une semaine de crise de l’essence, le patron des patrons mahorais écrit au préfet. Thierry Galarme, le président du MEDEF Mayotte, fait part de l’équiétude des entreprises : «il y a péril en la demeure quant au fonctionnement de tous les pans d’activité de notre département», explique-t-il.
«Que les véhicules de livraison de médicaments bénéficient de votre arrêté de réquisition, nous ne pouvons que nous en réjouir, mais nous demandons que cette réquisition soit étendue à tous les véhicules assurant la livraison de denrées alimentaires essentielles à la vie de nos concitoyens, à tous les véhicules du BTP -la livraison de chantiers publics déjà retardée par d’autres conflits étant une nécessité impérieuse-, les véhicules de transports scolaires (à quelques jours de la rentrée), les véhicules des entreprises de sécurité privée concourant à la sécurité des personnes et des biens aux côtés des forces de l’ordre et au-delà de tous les véhicules commerciaux (sur présentation d’un K-Bis) qui font fonctionner une économie déjà en plein marasme».
Le MEDEF souhaite que tous les véhicules commerciaux, sur présentation d’un K-Bis, ait accès au carburant «pour que notre économie fonctionne et que nos entreprises soient en mesure de payer leurs salariés, leurs charges sociales et leurs impôts, bref d’exercer librement leur métier dans un pays libre».
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