En se rendant à Acoua pour y rencontrer le maire, la députée Ramlati Ali en a profité pour s’exprimer sur son élection et ses objectifs de parlementaires.
Le contact régulier avec les élus locaux, c’est plutôt la prérogative des sénateurs. Mais la députée Ramlati Ali explique tenir là un engagement de campagne : “le recueil des doléances et l’accompagnement des collectivités locales, au sein des différents ministères parisiens restent une grande préoccupation.” Des collectivités qui s’estiment “non entendues et mal comprises par les services déconcentrés de l’Etat à Mayotte”.
Son attaché parlementaire revient sur les remous autour de son élection : “Beaucoup ont reproché à la Députée un prétendu silence quant à son action. Celle-ci répond qu’elle était seule dans un premier temps pour gérer le dépôt de ses comptes de campagne, validés par le Conseil Constitutionnel, le contentieux électoral qui l’oppose à son concurrent malheureux, les formalités administratives que doivent remplir tous les parlementaires, et les travaux à l’Assemblée Nationale dont elle est l’une des secrétaires, ne lui permettaient pas de s’exprimer à sa guise”.
La députée a pu présenter pas moins de quatre assistants parlementaires (en plus de son attaché parisien), en grande majorité des élus locaux : Mairiame Djoumoi Binti, conseillère municipale de la commune de Pamandzi, Moidjoumoi Madi, conseillère municipale, commune d’Acoua, Kaouidine Ibrahime, suppléant de la députée commune de Bandraboua, Nassuf-Eddine Daroueche, Conseiller Délégué, commune de Mamoudzou.
Elle annonce vouloir également “rencontrer régulièrement ses administrés”et les élus dans leurs localités et au sein de sa permanence à Koungou.
En compagnie de la conseillère départementale d’Acoua Toyfriya Anassi, et du maire Ahmed Darouechi, elle se félicite de l’unité retrouvée des élus Mahorais.
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